ADP, douleur du cancer, recommandations : quid en 2011 ? - 15/06/11
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Résumé |
La douleur cancéreuse n’est pas toujours prise en charge de manière efficace. Cela avait été montré dans l’enquête EPIC (European Pain in Cancer) en 2007: alors que les patients cancéreux reçoivent des traitements antalgiques, près des deux tiers rapportent que parfois le traitement prescrit n’est pas suffisant pour contrôler la douleur. Plus de 80 % des patients cancéreux présentent des accès douloureux paroxystiques (ADP) et seulement 22 % reçoivent un opioïde fort.
L’enquête ADEPI, plus récente est venue confi rmer ces résultats: 85 % des patients ont des épisodes d’ADP et 30 % ne se soignent pas systématiquement.
Les ADP restent donc un problème au quotidien : problème de formation, de communication médecin/patient, d’éducation thérapeutique du patient… Quant à l’évaluation d’une composante neuropathique des ADP, qui pourrait être intéressante, cela est encore plus complexe, compte tenu de l’intrication des différents mécanismes physiopathologiques de la douleur.
Des recommandations de bonne pratique actualisées sont plus que jamais nécessaires.
Les dernières datent de 2002 et de nouvelles devraient voir le jour très prochainement sous l’égide de l’AFSOS, de la SFAP et de la SFETD. Elles devront prendre en compte les nombreuses questions soulevées depuis l’arrivée de nouveaux opioïdes et s’inspirer des recommandations européennes.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
Management practices are not always optimal for cancer pain, as was brought forward by the European Pain in Cancer (EPIC) survey conducted in 2007. While cancer patients receive analgesic treatments, nearly two-thirds report that the treatment is sometimes insufficient to control their pain. More than 80% of cancer patients experience breakthrough pain and only 22% receive strong opiates.
In France, a more recent prospective survey (ADEPI) demonstrated that 85% of patients experience episodes of breakthrough pain but that 30% of them are not treated systematically.
Breakthrough pain is thus a daily problem; it is a question of training, of patient-doctor communication, of therapeutic education for the patient. Another even more complex topic, because of the entwined pathophysiological mechanisms of pain, is the interesting prospect of assessing the neuropathic component of breakthrough pain.
The need for good clinical practice guidelines is increasingly evident. In France, the most recent were published in 2002, but a revision can be expected shortly under the auspices of the professional associations AFSOS, SFAP and SFETD. These new guidelines should take into account the numerous questions raised since the advent of new opiates and should be inspired by the European guidelines.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Douleur, Cancer, ADP, EPIC, Douleur neuropathique, Recommandations
Keywords : Pain, Cancer, Breakthrough pain, EPIC, Pain, Neuropathy, Guidelines
Esquema
Vol 12 - N° 3
P. 123-128 - juin 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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