Les fistules anales peuvent être primitives ou secondaires et parmi ces dernières, l'étiologie la plus fréquente est la maladie de Crohn. L'évolution des traitements dans ce cadre précis nécessite aujourd'hui un recours à l'imagerie. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) périnéale apparaît comme le meilleur examen. Elle est réalisée avec une antenne de surface permettant d'obtenir des séquences dans les trois plans en pondération T2 et T1. L'injection de produit de contraste gadoliné est intéressante. L'IRM permet de faire le bilan précis des lésions. Il s'agit d'établir une cartographie de la maladie fistulisante, précisant principalement le caractère simple ou complexe, l'extension par rapport au muscle élévateur de l'anus, les rapports avec l'appareil sphinctérien anal. Elle permet d'évaluer l'activité de la fistule et de rechercher d'éventuels abcès surajoutés.