Transfert de gènes aux cellules du disque intervertébral : proposition d'une stratégie de thérapie génique appliquée à la pathologie rachidienne - 01/01/01
Peter Wehling * *Correspondance et tirés à part
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Resumen |
Les traitements actuels de la pathologie rachidienne ne sont pas satisfaisants et la thérapie génique constitue une stratégie prometteuse pour assurer une délivrance régulière de protéines thérapeutiques dans le rachis. L'injection directe de vecteurs dans les structures rachidiennes est limitée par le manque actuel de vecteurs suffisamment efficaces et sûrs. En revanche, le transfert de gène ex vivo dans des cellules du rachis ou d'autres tissus (os, tissus nerveux, synovial) et leur ré-injection dans le rachis apparaît comme une solution adaptée et réalisable dans ce type de pathologie. Les gènes candidats à une thérapie génique de la dégénérescence du disque intervertébral sont les antagonistes de l'IL-1 et du TNF, ainsi que les gènes de facteur de croissance. Les travaux de recherche dans ce domaine méritent d'être poursuivis pour aboutir à des essais cliniques de thérapie génique, comme c'est déjà le cas dans la polyarthrite rhumatoïde. Malgré les nombreux efforts de traitement de la pathologie rachidienne, les résultats ne sont souvent pas satisfaisants. En effet, il n'existe pas de molécules pouvant traiter directement les causes de la maladie. De plus, aucune méthode ne permet de délivrer un médicament de façon continue sur le site de la douleur et les molécules actuellement utilisées ont une courte demi-vie. La thérapie génique offre la possibilité de contourner au moins l'un de ces problèmes en permettant une synthèse régulière de protéines thérapeutiques sur un site donné.
Mots clés : cellules discales ; cytokine ; dégénérescence du disque ; lombalgie ; rachis ; thérapie génique.
Abstract |
Current treatments for spinal disease are unsatisfactory, and gene therapy holds promise as a means of ensuring prolonged and consistent delivery of therapeutic proteins into the spine. Direct injection of vectors into spinal structures is limited by the current lack of vectors with a satisfactory efficacy and safety profile. Conversely, ex vivo gene transfer into cells from the spine or other tissues (bone, nervous tissue, synovial membrane) followed by reinjection of these cells into the spine seems both appropriate and feasible in patients with degenerative disk disease. Candidate genes include genes encoding interleukin-1 antagonists, tumor necrosis factor antagonists, and growth factors. Further work is in order to move gene therapy research to the clinical trial stage in patients with degenerative disk disease, thus following in the footsteps of research on rheumatoid arthritis.
Mots clés : cytokine ; degenerative disk disease ; disk cells ; gene therapy ; low back pain.
Esquema
Vol 68 - N° 10-11
P. 920-922 - novembre 2001 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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