Le reflux gastro-oesophagien (RGO) pathologique est fréquent. Le but de cette mise au point était de comparer les résultats des nombreuses techniques chirurgicales.

Les articles ont été sélectionnés avec le Medline de 1990 à avril 2001. Une analyse critique des définitions portant sur les malades inclus dans les études, les techniques utilisées, et surtout les critères d'évaluation des résultats a été faite. Dans les comparaisons, ont été surtout retenus les résultats de 23 études randomisées. Néanmoins, leur hétérogénéité n'a pas permis de faire de méta-analyse.

Certaines techniques ont fait la preuve d'une moindre efficacité et/ou de plus de contreparties que les autres : la fermeture isolée de l'angle de His, l'opération de Hill, l'opération de Belsey et la prothèse d'Angelchik. Dans l'ensemble, les fundoplicatures partielles postérieures se sont avérées aussi efficaces sur le reflux que la fundoplicature totale et ont entraîné moins de contreparties, notamment de dysphagie. Les avantages de la fundoplicature coelioscopique sont apparus modérés et ont même été remis en cause du fait de la survenue plus fréquente de complications.

Ces résultats peuvent guider le chirurgien dans le choix d'une technique. Les patients doivent être informés des contreparties éventuelles de la technique qui leur est proposée.

Pathological gastroesophageal reflux is common. The aim of this review was to compare the results of different surgical techniques.

Papers were selected on Medline from 1990 to April 2001. A critical analysis was performed, concerning definitions of included patients, surgical techniques, and criteria of evaluation. For comparison, the results of 23 randomized studies were mainly selected. Their heterogeneity has not allowed a meta-analysis.

A few techniques had poorer results than others: simple closure of His angle, Hill operation, Belsey Mark IV technique, and Angelchik prosthesis. In most studies, results of partial fundoplication on reflux were as good as those of total Nissen fundoplication and fewer patients had postoperative dysphagia.

In a double blind trial, immediate advantages of laparoscopic approach were less important than those observed in non comparative studies. Another trial was interrupted after inclusion of 103 patients because of the higher rate of side-effects in the laparoscopic group.

These results may help the surgeon in the choice of a technique. Patients have to be informed of potential adverse effects of the different techniques chosen by their surgeon.