La coelioscopie ou chirurgie mini-invasive a connu un essor considérable depuis les 10 dernières années, en pédiatrie. Elle permet de réaliser la plupart des interventions de chirurgie pédiatrique conventionnelle, grâce à la miniaturisation des instruments. Les principaux bénéfices sont le moindre traumatisme pariétal, tant en termes de cicatrices qu'en termes de douleurs postopératoires et la diminution d'adhérences postopératoires. Les contre-indications sont rares (hypertension intracrânienne, insuffisance respiratoire) et il n'existe pas de limite inférieure d'âge. Les principales indications sont la cholécystectomie, les fundoplicatures pour reflux gastro-oesophagien et les testicules non palpables. Cependant, le bénéfice réel par rapport à une chirurgie conventionnelle reste à valider dans un certain nombre d'indications (appendicectomie, urologie ...). À l'inverse, la coelioscopie doit être proscrite dans certaines pathologies (tumeurs ovariennes malignes, péritonite appendiculaire localisée...).