Échographie, électroneuromyographie et syndrome du canal carpien : concurrence ou complémentarité ? - 05/01/07
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Résumé |
Il s'agit d'une méta-analyse de la littérature sur les études utilisant l'échographie pour le diagnostic du syndrome du canal carpien (SCC). Ces résultats sont confrontés à ceux des techniques électroneuromyographiques (ENMG), puis nous livrons le résultat de notre réflexion sur la pertinence d'un tel choix et sur l'éventuelle concurrence ou complémentarité des deux techniques. Cette étude démontre une grande diversité de taille des études et une fois un choix étonnant de Gold Standard pour définir le SCC. La méta-analyse des données échographiques démontre surtout une grande variabilité des valeurs normales moyennes, des seuils pathologiques et une taille importante des déviations standards par rapport aux valeurs normales moyennes. Cela entraîne un chevauchement important entre les valeurs des sujets témoins et celles des sujets pathologiques exposant soit à un nombre important de faux négatifs si l'on privilégie une spécificité élevée ; soit à un nombre important de faux positif si l'on privilégie une sensibilité élevée. Avec les techniques neurophysiologiques, il existe un chevauchement beaucoup moins important des données normales et pathologiques et donc un meilleur rapport sensibilité/spécificité. Mais surtout notre réflexion conclut qu'il n'y a pas concurrence mais complémentarité, l'échographie étant un examen morphologique performant qui ne peut jamais répondre aux nombreuses questions auxquelles un ENMG bien conduit doit répondre devant un patient présentant des paresthésies du membre supérieur. Ces questions sont : 1) existe t-il une atteinte du nerf médian au poignet ? 2) Que la réponse soit oui ou non, existe t-il d'autres lésions nerveuses associées ? 3) Quel est le site de la (des) lésion(s) nerveuse(s) ? 4) Quelle est la nature de la (des) lésion(s) ? 5) Cette lésion est-elle un phénomène isolé ou est-elle associée à une autre neuropathie ou est-elle l'élément révélateur d'une neuropathie plus diffuse ? 6) Quelle est la sévérité de la lésion nerveuse ? 7) La lésion nerveuse est-elle chronique, aiguë ou évolutive ? 8) L'état des lieux est-il assez précis pour permettre d'évaluer objectivement les changements de la fonction du nerf après une intervention thérapeutique ? Enfin, si l'on demande à l'ENMG de ne répondre qu'à la question : « existe t-il une atteinte du nerf médian au poignet ? » comme le fait l'échographie, l'utilisation d'un seul test ENMG suffit ; en conséquence, le coût et le temps de réalisation de l'ENMG seraient les mêmes que pour l'échographie, mais avec une sensibilité beaucoup plus élevée à spécificité équivalente.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Échographie, Électroneuromyographie, Syndrome du canal carpien, Méthode diagnostique, Conduction nerveuse, Méta-analyse, Sensibilité, Spécificité
Esquema
Vol 73 - N° 12
P. 1324-1330 - décembre 2006 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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