La trichomonose urogénitale est une maladie sexuellement transmissible due à un protozoaire flagellé, Trichomonas vaginalis, donnant chez la femme des formes aiguës avec une leucorrhée abondante mucopurulente, des formes chroniques avec une leucorrhée modérée, un prurit et une dyspareunie, ou asymptomatiques dans 50 % des cas. Chez l'homme, on observe des urétrites avec dysurie et prurit survenant chez 5 % des porteurs. Le diagnostic de laboratoire repose sur la mise en évidence directe de Trichomonas vaginalis dans l'exsudat génital ou après coloration, par culture, par polymerase chain reaction (PCR), ou indirectement par détection d'anticorps ou d'antigènes parasitaires. Un examen positif est une indication au traitement par les dérivés nitro-imidazolés.

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