La résection suprasourcilière par voie directe cutanée est très efficace. Son indication est toutefois peu fréquente dans la mesure où un lifting frontal ou temporal peut être pratiqué.

Chez l’homme et le patient âgé, cette technique rend cependant d’excellents services. Elle est donc utile à condition qu’il n’existe pas de ptôse de la racine du sourcil, sous peine d’obtenir un aspect « diabolique ». Elle a aussi sa place lorsqu’un patient refuse un lifting frontal ou pour un rattrapage postopératoire d’un sourcil asymétrique ou d’un sourcil insuffisamment ascensionné. La technique est simple, puisqu’il s’agit essentiellement d’une résection cutanée respectant le muscle frontal, la galéa et le périoste sans risque de lésions nerveuses. Le résultat dépend d’un dessin préopératoire rigoureux (Figure 1) et d’une suture méticuleuse en deux plans.

La présence d’une ride plus profonde parallèle au sourcil peut permettre de loger cette cicatrice.

La simulation de l’élévation du sourcil permet de déterminer la hauteur de peau à réséquer et aussi celle de la résection cutanée palpébrale. Les excès des extrémités de ces dessins doivent toujours être faits à angles aigus.

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