Place et limites actuelles des méthodes complémentaires pour le diagnostic des maladies infectieuses dans un laboratoire de pathologie - 20/12/11
Paul Hofman [1 et 2]
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L’émergence permanente des pathologies infectieuses, l’augmentation des indications des traitements immunosuppresseurs, l’évolution des maladies pandémiques (en particulier la tuberculose et le sida) et la nécessité de réaliser un diagnostic de plus en plus rapide et précis, conduisent au développement de méthodes complémentaires pour identifier les agents pathogènes à partir de coupes histologiques ou de matériel cytologique. Hormis pour un but diagnostic, ces méthodes devraient aussi permettre, tout comme pour la pathologie tumorale, d’apprécier le pronostic et une prédiction thérapeutique des maladies infectieuses. Ces méthodes complémentaires incluent l’histochimie, l’immunohistochimie, les techniques de biologie moléculaire (hybridation in situ et amplification des acides nucléiques par PCR), la microscopie électronique et d’autres techniques potentiellement applicables pour le diagnostic des maladies infectieuses (microarray, pyroséquençage, spectrométrie de masse). Si certaines de ces méthodes sont simples et facilement réalisables par tous les laboratoires de pathologie, d’autres sont coûteuses, nécessitent un équipement adapté et du personnel qualifié. De plus il est impossible à tous les laboratoires de posséder la batterie d’anticorps spécifiques des agents pathogènes, ces anticorps ayant aussi une date de péremption. Ainsi, la prise en charge de la pathologie infectieuse pourrait être optimisée par l’identification de centre d’expertise possédant l’ensemble des méthodes permettant un diagnostic précis et rapide.
Usefulness and limits of ancillary methods for infectious diseases diagnosis in a pathology laboratory |
Different ancillary methods have been developed in infectious diseases pathology in order to better identify and characterize pathogens from tissue sections and/or cytological products. These methods are particularly important because of emergent infectious diseases, pandemic infections (such as AIDS and tuberculosis), increasing immunosuppressive treatments and the necessity to make a rapid and accurate diagnosis. Out of a diagnostic goal, these methods should also allow (as for tumor pathology field) to evaluate the prognosis and a predictive therapeutic response of infection. The ancillary methods include histochemistry, immunohistochemistry, molecular biology technics (in situ hybridization, nucleic acid amplification), electron microscopy, and other new tools which can be potentially useful in the field of infectious diseases pathology (microarray, pyrosequencing, mass spectrophotometry). Some of these methods are easy to be performed in any pathology laboratories and are not expensive. However, others are very expensive and need special equipments as well as highly qualified people in the laboratory. Moreover, it is quite impossible for most of pathology laboratory to have all specific commercially available antibodies frequently use for immunohistochemical diagnosis of infectious diseases. For all these reasons, it could be necessary to identify and/or set up expert centers for infectious disease pathology, which can have most of ancillary methods to get an accurate and rapid diagnosis.
Mots clés : Pathologie infectieuse , méthodes complémentaires , anticorps , biologie moléculaire
Keywords:
Infectious diseases pathology
,
ancillary methods
,
antibodies
,
molecular biology
Esquema
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Vol 42 - N° 438
P. 55-62 - janvier 2012 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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