Peut-on identifier des facteurs de risque de douleurs musculosquelettiques provoquées par les infiltrations ? Étude nationale prospective multicentrique sur les douleurs immédiates postinjections rachidiennes et articulaires du genou ainsi que sur leur « mémoire » - 11/01/12
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Résumé |
Rappel |
On connaît peu de choses sur les facteurs de risque des douleurs provoquées au cours des injections articulaires et rachidiennes.
Méthodes |
Dans cette étude nationale prospective multicentrique, la douleur liée au geste était évaluée par les rhumatologues chez quatre patients consécutifs qui ont eu une ponction articulaire et des infiltrations du genou (G), et chez quatre patients consécutifs qui ont reçu des injections rachidiennes (R). L’évaluation de la douleur était faite juste avant l’injection, pendant et 48heures après.
Résultats |
Un total de 249 rhumatologues ont inclus 1350 patients (720 G et 630 R ; 64±14ans, 64,6 % de femmes). La douleur postinjection, décrite dans 76,1 % des cas, était généralement légère (moyenne 2,6±2,51 sur 10) et n’était pas différente en fonction du site d’injection. La fréquence de cette douleur augmentait significativement avec la douleur liée à la maladie sous-jacente et le niveau d’anxiété avant le geste. Les patients se souvenaient de leur douleur 48heures après l’injection dans 66,2 % des cas, avec une intensité de 2,4±2,6. Les patients qui avaient une douleur liée à une maladie sous-jacente, un niveau élevé de douleur immédiate postinjection, un niveau d’anxiété élevé se « souvenaient » plus de leur douleur postinjection. En revanche, cette « mémoire » était moins fréquente lorsque l’injection était réalisée pour la première fois. Les évaluations de la douleur liée à l’acte par les patients et les praticiens étaient peu concordantes (coefficient Kappa 0,45). Les praticiens surestimaient la fréquence de la douleur mais sous-estimaient son intensité.
Conclusion |
La douleur liée au geste est fréquente mais faible chez les patients qui ont reçu des injections musculosquelettiques. La douleur immédiate après le geste et son souvenir 48heures après, dépend principalement du niveau de la douleur sous-jacente et de l’anxiété, quels que soit le site de l’injection et le traitement antalgique donné.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Analgésie, Anxiété, Infiltrations, Douleur musculosquelettique, Douleur postinjection
Esquema
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine (doi:10.1016/j.jbspin.2011.02.006). |
Vol 79 - N° 1
P. 29-36 - janvier 2012 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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