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Embolies gazeuses - 01/01/99

[24-106-A-10]
Daniel Mathieu : Praticien hospitalier
Francis Wattel : Professeur de réanimation médicale, faculté de médecine, université de Lille II, chef de service
Service d'urgence respiratoire, de réanimation médicale et de médecine hyperbare, centre hospitalier régional universitaire, hôpital Calmette, boulevard du Professeur-Leclercq, 59037 Lille cedex France
Artículo archivado , publicado en el tratado Urgences

Resumen

On entend sous le terme d'embolie gazeuse l'ensemble des manifestations pathologiques liées à la migration de bulles d'air ou d'un autre gaz dans la circulation sanguine.

Il s'agit d'une pathologie accidentelle, certes peu fréquente, mais qui est actuellement essentiellement d'origine iatrogène. Elle peut survenir aussi bien en milieu chirurgical : neurochirurgie, chirurgie cardiaque, coelioscopie etc, qu'en milieu médical : cathétérisme des voies veineuses centrales, endoscopies, biopsies pulmonaires ou pleurales, hémodialyse...

Une fois entrées dans le système vasculaire, les bulles de gaz suivent le flux sanguin jusqu'à ce qu'elles se bloquent dans un vaisseau de petit calibre. Selon la localisation du point d'entrée du gaz, les embolies gazeuses peuvent être distinguées en embolie gazeuse artérielle et embolie gazeuse veineuse. Les manifestations induites dépendent alors de la circulation, siège de l'obstruction mécanique bullaire et des réactions inflammatoires liées au corps étranger que représente le gaz.

Le diagnostic clinique est basé sur l'association d'une situation à risque et de l'apparition brutale de manifestations neurologiques et cardiovasculaires. Une fois l'embolie suspectée, le traitement ne doit être retardé par aucun bilan complémentaire, bien que la tomodensitométrie cérébrale ou l'échocardiographie puissent être de quelque secours si elles ne retardent pas le traitement : l'origine de l'embolie gazeuse doit être identifiée et éliminée, les fonctions vitales doivent être maintenues et une ventilation par oxygène pur instituée. Un traitement par oxygénothérapie hyperbare doit être débuté de façon urgente. La mortalité et la morbidité dans l'embolie gazeuse restent élevées, même s' il a été montré qu'un traitement précoce par oxygénothérapie hyperbare améliorait le pronostic.

Une attention toute particulière doit être portée, dans les situations à risques, à la prévention et à la détection d'un tel accident.

Esquema



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