Salpingites aiguës non spécifiques. Conduite à tenir - 01/01/96
CHR Jean-Rostand, service de gynécologie-obstétrique (service du Dr Belaisch-Allart), 92311 Sèvres France
Service de gynécologie-obstétrique, hôpital Lariboisière, 9, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris France
Service de gynécologie, hôpital de Courbevoie France
Laboratoire Magenta, 41, boulevard Magenta, 75010 Paris France
Resumen |
Les salpingites aiguës non tuberculeuses, après une augmentation rapide de fréquence dans les décennies 1960 et 1970, ont diminué régulièrement dans les différents pays occidentaux depuis 1985. L'augmentation était liée à la libération des moeurs, facilitée par la large utilisation de la contraception oestroprogestative et à une négligence complète, par la population et par les médecins, du risque infectieux des rapports sexuels. La diminution actuelle, encore mal analysée, semble liée à un meilleur diagnostic médical et à un traitement précoce des infections génitales plus qu'à une réelle prévention, l'utilisation des préservatifs, en corollaire de la crainte du SIDA, n'entrant que lentement et récemment dans les habitudes, sauf en Scandinavie. En France, où l'on estimait en 1980 que 200 000 nouveaux cas survenaient chaque année, les formes graves hospitalisées ont diminué de façon spectaculaire [22] , mais les formes précoces, traitées en médecine de ville, sont encore fréquentes. Un des problèmes posés par ces affections est celui de l'efficacité du traitement, les séquelles tardives telles que stérilité, grossesse extra-utérine et douleurs pelviennes chroniques étant souvent l'accident révélateur.
Les salpingites sont dues essentiellement à des germes de transmission sexuelle, Chlamydia trachomatis dans 50 à 60 % des cas, gonocoque dans 10 à 15 %, mycoplasmes dans 10 à 15 %. Une prévention réelle pourra être réalisée par l'application de la loi Calmat (20 janvier 1990) qui prévoit le dépistage de ces maladies lors de la consultation de contraception.
Esquema
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