Dépister, accueillir, protéger un enfant maltraité est un devoir médical, tout en ayant soin de ne pas créer une nouvelle situation dramatique pour l'enfant.

Le dépistage repose sur la reconnaissance des différents signes cliniques (cutanés, osseux, neurologiques, ophtalmologiques, anogénitaux, comportementaux...).

L'examen initial doit être réalisé dans des conditions optimales par un médecin habitué à ce type de situation.

Le diagnostic est rarement évident d'emblée et devra être étayé par l'entretien avec l'enfant et sa famille.

Cette prise en charge est délicate, car le diagnostic ou l'absence de diagnostic de maltraitance peut entraîner de lourdes conséquences. La suspicion de mauvais traitements doit être suivie d'une évaluation globale par une équipe pluridisciplinaire, imposant bien souvent une hospitalisation d'autant plus que l'enfant semble en danger dans son milieu familial.

Le type de signalement, administratif ou judiciaire, et son caractère d'urgence dépendront de la situation. Dans tous les cas il devra être expliqué à la famille.

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