Goutte et observation des stratégies de prise en charge en médecine ambulatoire (GOSPEL). Première étude prospective de la goutte en France. Méthodologie et caractéristiques des patients (n = 1003) (Partie I) - 25/10/12
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Résumé |
Objectif |
Comparer les conditions du diagnostic et de la prise en charge de la goutte aiguë et chronique en médecine générale et en rhumatologie libérale par rapport aux recommandations EULAR 2006. Les objectifs secondaires étaient de décrire les caractéristiques des patients, leurs aspects cliniques, les modifications de mode de vie et l’évolution à court et moyen termes dans cette population de goutteux.
Méthodes |
Étude prospective descriptive, transversale de patients avec une goutte chronique, aiguë ou suspectée, recrutés par des omnipraticiens (n=398) et rhumatologues (n=109) libéraux sélectionnés entre octobre 2008 et septembre 2009 en France. Un questionnaire structuré a été rempli à l’inclusion. Chaque patient a rempli un auto-questionnaire à la visite initiale et à la première visite de suivi (entre trois et six mois).
Resultats |
On note que 1003 patients ont été inclus, dont 879 (87,6 %) hommes (âge moyen±DS, 61,6±11,4ans ; 28,1 % obèses) et 124 (12,4 %) femmes (70,2±11,9ans ; 33,1 % obèses). La durée moyenne de la maladie était de 8,0±8,3ans, et le délai moyen depuis la reconnaissance de l’hyperuricémie était de 8,2±8,4ans. Le nombre moyen de crises de goutte était de 1,9±1,5 par an. Un total de 855 patients répondait aux critères préliminaires du diagnostic de goutte selon l’American College of Rheumatology (ACR). Il s’agissait d’une goutte aiguë chez 487 (48,6 %) patients et chronique chez 241 (24,4 %). Les tophus (19,4 % des patients) étaient associés à la durée de la maladie mais ni au sexe ni à la présence d‘une maladie ou insuffisance rénale chronique (CKD [clairance de Cockroft-Gault]). Les principales comorbidités étaient une hypertension (53,8 %), une dyslipidémie (47,2 %), et une hypertriglycéridémie ou un diabète de type 2 (15,0 %). Une maladie rénale chronique était présente chez 43 % des patients mais n’avait été identifiée que chez 5,2 % des sujets par les médecins. La sévérité de la goutte était associée statistiquement à l’âge, au sexe, à l’hypertension et à l’utilisation de diurétiques.
Conclusion |
Cette cohorte va permettre de décrire la concordance des modalités de diagnostic et de prise en charge en France avec les recommandations EULAR 2006 et sera exploitable pour des études en pratique courante, notamment le syndrome métabolique, les autres comorbidités et les patients goutteux dits difficiles à traiter.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Goutte, Diagnostic, Prise en charge, Cohorte, Obésité, Insuffisance rénale, Syndrome métabolique
Esquema
Ces 1003 patients font l’objet du présent travail descriptif des bases de données cliniques (n=1003), biologiques (nombre d’examens disponibles dans les dossiers sur les 12 derniers mois) et radiographiques (nombre d’examens effectuées et disponibles dans les dossiers). |
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Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine (doi:10.1016/j.jbspin.2011.12.006). |
Vol 79 - N° 5
P. 405-411 - octobre 2012 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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