P1078 La leucine, un acide aminé branché qui bloque la stimulation insulino-dépendante du transport de glucose indépendamment de la voie de signalisation de l’insuline - 10/04/13
Resumen |
Introduction |
Il a été démontré que les acides aminés branchés comme la leucine, sont capables d’induire une insulino-résistance dans le tissu adipeux et le muscle squelettique. Le mécanisme moléculaire proposé pour expliquer ce phénomène est lié à la voie de signalisation mTOR/p70S6K. La leucine est connue pour stimuler cette voie responsable de l’activation d’une boucle de rétro-inhibition insulinique via la phosphorylation inhibitrice de la protéine substrat du récepteur insulinique IRS-1. La leucine, en activant cette boucle de rétro-contrôle, inactive les voies de signalisation insulinique ; ce qui, selon l’hypothèse, participerait à l’inhibition des effets métaboliques de l’insuline. Puisque l’insulino-résistance cardiaque participe à l’apparition de cardiomyopathies diabétiques, nous avons voulu vérifier cette hypothèse dans un modèle cellulaire cardiaque.
Matériels et méthodes |
Des cardiomyocytes de rat en culture primaire ont été stimulés par l’insuline (3×10−9M, 30 minutes) après avoir été incubés (durant des périodes de 1 à 20 heures) en présence ou non de différentes concentrations (de 1 à 10mM) en leucine.
Résultats |
L’insuline stimule 6 fois le transport de glucose cardiaque (0,31+/– 0,04 vs. 0,05+/– 0,01μmoles/mg. h, p=0,05). Cette stimulation corrèle avec la phosphorylation de deux protéines impliquées dans ce phénomène, Akt et AS160. Une préincubation d’une heure avec la leucine induit la phosphorylation de la voie mTOR/p70S6K corrélant avec la phosphorylation inhibitrice d’IRS-1. Cela s’accompagne d’une insulino-résistance caractérisée par une diminution significative de la phosphorylation d’Akt et d’AS160. Cependant, la stimulation insulino-dépendante du transport de glucose n’est pas affectée par cette pré-incubation (0,31 +/– 0,05 μmoles/mg. h). Par contre, des incubations plus longues avec la leucine induisent une diminution drastique du transport insulino-dépendant du glucose (0,056+/– 0,01 μmoles/mg. h) indépendamment des voies de signalisations insuliniques. Les mécanismes moléculaires expliquant cette inhibition sont en cours d’investigation.
Conclusion |
La leucine bloque le transport de glucose cardiaque indépendamment de son effet sur les voies de signalisation insulinique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A49-A50 - mars 2013 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.