Combination of autoantibody markers and risk for development of type 1 diabetes: results from a large french cohort of family members - 17/02/08
C. Thivolet [1],
M. Nicolino [2],
S. Monbeig [1],
B. Estour [3],
S. Halimi [4],
M. Robert [5],
J. Orgiazzi [6],
P. Chatelain the GRADI study [2],
[2]
Ver las filiacionesBackground |
The aims of the study were to characterize the relatives at high risk of progression to diabetes and to determine whether rate of progression to diabetes varied according to age, specific combination of antibodies and genetic markers of susceptibility.
Methods |
Family members of type 1 diabetic patients were examined through a large medical network for the presence of specific antibodies to beta cell constituents and high risk DQB1 alleles. Antibodies to insulin, GAD and IA-2 as well as ICA were examined in 4,044 family members recruited in a large prospective family study in the Rhone-Alpes region (the GRADI study). Among them, 3,951 non diabetic first degree relatives have been tested on a median of 2.2 occasions and were followed for up to 16 years.
Results |
Presence of antibodies to GAD (3.6%), IA-2 (4.9%), insulin (2.2%) and ICA at titers equal or above 20JDF units (1.1%) were noticed at the first determination and prevalence increased among ICA positive relatives versus ICA negative relatives. All combinations of markers resulted in specificities above 90%. The positive predictive value of antibodies was dependent on the number of positive antibodies. Combination of antibodies to GAD and IA-2 or GAD and IAA had higher predictive values and sensitivities than ICA titers above 20 JDF units. Additional positivity of IAA increased the predictive value but reduced the sensitivity of the screening procedure. Using a combi GAD/IA-2 assay increased the sensitivity of the screening up to 87.8% but reduced the predictive value to 13.8%.
Conclusions |
These data confirm in a large French cohort of first degree relatives of type 1 diabetic patients that combinations of antibodies to beta cell constituents can replace ICA in the first screening procedure. We report that combi GAD/IA-2 assay is well suited for screening purposes. However, time to diabetes in antibody positive relatives appears to be more heterogeneous to what has been described. The importance of genetic markers needs further evaluation.
Combinaison d'auto-anticorps et risque de développer un diabète de type 1: résultats d'une large cohorte française d'apparentés du 1 er degré. |
Contexte |
Cette étude a pour buts de tester différents moyens de dépister les apparentés à risque de diabète de type 1 et d'évaluer l'influence de l'âge, des combinaisons de marqueurs sérologiques et génétiques dans la susceptibilité vis-à-vis de la maladie.
Méthodes |
Les apparentés du 1 er degré de diabétiques de type 1 ont été recrutés à travers un large réseau médical avec la recherche d'auto anticorps vis-à-vis des constituants de la cellules béta et des allèles DQB1 à haut risque. Les anticorps dirigés contre l'insuline, la GAD et l'IA-2 de même que les ICA ont été recherchés chez 4 044 apparentés dans le cadre d'une étude familiale de la région Rhône-Alpes (étude GRADI). Parmi ceux-ci, 3 951 apparentés non diabétiques ont été suivis jusqu'à un maximum de 16 années et testés à une fréquence moyenne de 2,2 occasions.
Résultats |
La présence des anticorps anti-GAD (3,6 %), anti-IA-2 (4,9 %), anti-insuline (2,2 %) et ICA à un titre supérieur ou égal à 20 unités JDF (1,1 %) a été détectée lors du 1 er test. La prévalence est plus importante chez les sujets ICA positifs par rapport aux sujets ICA négatifs. Toutes les combinaisons d'auto anticorps ont une spécificité supérieure à 90 %. La valeur prédictive des tests était dépendante du nombre de spécificités d'anticorps. Les combinaisons des anticorps anti-GAD et IA-2 ou anti-GAD et anti-insuline avaient des valeurs prédictives positives et des sensibilités supérieures à un titre d'ICA supérieur ou égal à 20 unités JDF. Une positivité des anti-insuline en plus de gAD et IA-2 augmentait la valeur prédictive positive mais diminuait la sensibilité du dépistage. L'utilisation d'un test combiné GAD/IA-2 a augmenté la sensibilité à 87,8 % mais diminué la valeur prédictive à 13,8 %.
Conclusions |
Ces résultats ont confirmé dans une large cohorte d'apparentés de diabétiques de type 1, que la combinaison des auto-anticorps dirigés contre des constituants de la cellule béta peut remplacer le test ICA dans le cadre du test initial. Toutefois, le délai d'apparition du diabète chez les apparentés anticorps positifs était plus variable que dans la littérature. La place des tests génétiques est en cours d'analyse.
Mots clés :
diabète
,
immunologie
,
prédiction
Keywords: diabetes , immunology , prediction
Esquema
© 2002 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 28 - N° 4
P. 279-285 - septembre 2002 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.