Les recommandations de Limoges - 17/02/08
R. Treves,
B. Bannwarth,
P. Bertin,
R.-M. Javier,
J. Glowinski,
M. Le Bars,
S. Perrot
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Dans les douleurs non cancéreuses rhumatologiques, qu'elles soient aiguës ou chroniques, la place des antalgiques majeurs n'est pas définie, les données scientifiques restant insuffisantes, peu d'études cliniques ayant été publiées. Un groupe de rhumatologues a confronté les données de la littérature à l'expérience clinique pour aboutir à l'élaboration de recommandations sur l'utilisation de la morphine en rhumatologie non cancéreuse : les recommandations de Limoges.
La décision de traitement : la morphine est une des possibilités de prise en charge de la douleur pour des patients insuffisamment soulagés par les thérapeutiques usuelles de la pathologie en cause. Elle doit être introduite après une évaluation initiale complète du patient, de son histoire et de sa douleur. Les douleurs dites idiopathiques ou les patients présentant des troubles caractériels et psycho-sociaux importants ne seront pas traités par morphine.
Le traitement : une information sera donnée au patient et à ses différents médecins. On préconisera de faibles doses de morphine à libération prolongée, administrée à horaires fixes, en réduisant les doses chez les sujets âgés, insuffisants rénaux ou hépatiques. L'ajustement posologique se fera par paliers, avec une surveillance rapprochée pour apprécier les effets indésirables et l'efficacité de la morphine. Un complément antalgique pourra être prescrit et une prévention de la constipation sera réalisée systématiquement.
L'évaluation et le suivi du traitement : à chaque visite, on recherchera des signes orientant vers un mésusage, un abus ou une dépendance psychique. En cas de décision d'arrêt, on diminuera progressivement et on recherchera les signes de sevrage.
The Limoges guidelines for the use of morphine for noncancerous rheumatological pain |
The role of major antalgesics in the relief of pain in patients with chronic noncancerous rheumatological diseases remains to be established. Scientific data are insufficient and few clinical trials have been published. A group of rheumatologists compared data in the literature with their clinical experience to elaborate recommendations for the use of morphine in patients with noncancerous rheumatological disease : the Limoge guidelines.
Decision to treat : Morphine is one possible alternative for patients with pain insufficiently relieved by the treatments usually given for a specific condition. Morphine should be introduced after an initial complete evaluation of the patient, including history taking and pain assessment. Patients with idiopathic pain presenting major mood and psychosocial disorders should not be given morphine.
Treatment : The patient and all treating physicians should be informed. Small-doses using a prolonged release formulation administered at set hours should be used. Dose must be lowered for elderly subjects or those with kidney or liver disease. Dose should be titrated with careful monitoring to recognized possible undesirable effects and assess effectiveness. A complementary analgesic may be prescribed as well as prevention of constipation, necessary in all cases.
Treatment assessment : At each visit, signs of misuse, abuse or psychic dependence must be looked for. If the decision is made to discontinue treatment, dose must be reduced progressively. Withdrawal symptoms must be recognized.
Mots clés : morphine. , douleur. , rhumatologie. , recommandations..
Keywords:
morphine.
,
pain.
,
rheumatology.
,
recommendations..
Esquema
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Vol 1 - N° 1
P. 33 - juin 2000 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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