Les arthroses digitales et rhizarthrose demeurent particulièrement fréquentes chez la femme en période de postménopause. Siégeant préférentiellement aux articulations interphalangiennes distales (responsables des nodosités d'Heberden) et à l'articulation métacarpophalangienne du pouce (rhizarthrose), elles se manifestent comme toute maladie arthrosique par des douleurs et une gêne fonctionnelle altérant la qualité de vie des patients ; les formes asymptomatiques sont cependant fréquentes. Elles demeurent un motif fréquent de consultation, d'autant que le préjudice esthétique qu'elles entraînent est parfois au premier plan des préoccupations des patients. De diagnostic clinique aisé, la prise en charge des formes symptomatiques reste difficile et mal codifiée. De nouveaux outils cliniques et radiologiques permettent d'envisager d'en faire, dans l'avenir, un modèle d'étude de l'arthrose au même titre que la coxarthrose ou la gonarthrose.

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