TO07 - 17/02/08
Y. Le Mapihan
Ver las filiacionesIntroduction : La prostatectomie pour cancer nécessite une anesthésie offrant de bonnes conditions opératoires et une analgésie post opératoire de qualité permettant une mobilisation rapide du patient.
Matériel et méthodes : Cette étude évalue la rachianesthésie morphinique à haute dose. Vingt trois patients devant subir une prostatectomie radicale, bénéficient d’une anesthésie générale, précédée d’une rachianesthésie. En fin d’intervention, ils sont transférés en SSPI où ils sont ventilés jusqu’au réveil complet. Outre les constantes habituelles, on recherche les signes d’hypercapnie et d’hypoxie. On note l’EVA, les besoins en analgésiques, l’existence de NVPO et de prurit. L’anesthésie générale est identique pour tous les patients. Les pertes sanguines ne justifieront aucune transfusion.
Résultats : La dose unique de morphine injectée en intrathécale est de 2,5 (± 0,5) mg avec 12,4 (± 5) mg de bupivacaïne hyperbare. La fréquence des nausées 13 %, de l’hypercapnie 9 %, de l’hypoxie 5 % (SaO²= 92,5 ± 1,9 %) du prurit 0 %. Six patients ont besoin d’un complément analgésique de niveau 1, l’EVA ne dépassant pas 5, un seul nécessite un supplément morphinique. Tous les patients sont en ventilation spontanée dans les trois heures. Reprise alimentaire et mobilisation active à J2 : 96 %. Sortie rapide : DMS = 7,8 ± 1,5 jours.
Discussion : L’association d’une rachianesthésie morphinique à haute dose procure une analgésie suffisante pour couvrir le séjour chez 73 % des patients de notre série. Il faut noter le parfait contrôle des nausées et l’absence de prurit. L’hypercapnie est inconstante et transitoire. Une hypoxie (SaO²= 88 %) est apparue chez un patient obèse et tabagique. Quatre des patients ayant nécessité une analgésie complémentaire avaient un facteur intercurrent : céphalées, phlébite et hémorroïdes, une fuite vésicale avec retard de transit pour le patient ayant eu besoin de morphine. L’utilisation d’une dose unique de morphine diminue l’effet hyperalgique L’injection unique permet d’affranchir le patient de tout lien à une pompe et lui rend son autonomie. Cependant, cette technique anesthésique requière une possibilité de surveillance en SSPI pendant au moins 24 heures. Vingt deux patients sont aptes à quitter la SSPI à la 48e heure.
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 5 - N° 5-HS1
P. 13 - novembre 2004 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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