TO42 - 17/02/08
Objectifs : Mettre en évidence l’efficacité antalgique de mésoperfusion à 2 % versus placebo sur des dermalgies et en regard des zones douloureuses sur des patients lomboradiculalgiques.
Méthode : Recrutement de douze patients souffrant de lomboradiculalgies depuis plus de trois mois, opérés ou non, et consultant le Centre Antidouleur de Montpellier. Ils doivent répondre aux critères de l’étude, en particulier ne pas souffrir d’une affection néoplasique, inflammatoire ou infectieuse.
Ces douze patients ont été répartis en deux groupes, six recevant un placebo et six recevant de la Lidocaïne à 2 %, administrés par une infirmière familiarisée avec la technique de mésoperfusion continue et ne connaissant pas le produit injecté double-aveugle.
Déroulement : 5 séances de 30 minutes à une semaine d’intervalle
- Séance 1 : critères d’inclusion et d’exclusion, examen clinique, explication des échelles d’évaluation et remise au patient d’un agenda relevant, sur quatre semaines, l’évolution de deux paramètres (douleur moyenne sur 24 heures et gêne pendant le sommeil).
- Séances 2, 3 et 4 : mésoperfusion continue avec 3 ml de Lidocaïne ou de placebo, évaluation de la douleur et du soulagement selon plusieurs échelles (EVA, EVS, QDSA).
- Séance 5 : synthèse incluant l’évaluation du bénéfice global du traitement selon le patient et selon le médecin.
Résultats : Bien que l’échantillon soit réduit, il n’y a pas de différence significative d’efficacité globale du traitement entre le groupe xylocaine et le groupe placebo. Par ailleurs, il apparaît une stabilité paradoxale du ressenti de la douleur malgré un soulagement évalué à 20 (sur une échelle de 0 à 100) et une satisfaction globale du traitement côtée à 45 % sur la moyenne des deux groupes. Quel que soit le groupe, tous ces patients avaient une absence totale de soulagement avec les techniques antalgiques multiples antérieures alors que la réflexothérapie ici apporte un effet pendant les séances et entre les séances pendant 5 semaines.
Conclusion : Il existe un bénéfice évident de la réflexothérapie au travers son action propre et/ou de son action potentialisatrice de l’effet placebo. Cette technique doit pouvoir être évaluée en comparaison des autres prises en charges et comme pratique synergique avec la relaxation , la pédagogie, les entretiens qui sont systématiquement proposés par les infirmières de la consultation du centre anti-douleur. Cette thérapeutique peut donc trouver sa place dans la prise en charge multifactorielle du lombalgique chronique.
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 5 - N° 5-HS1
P. 29 - novembre 2004 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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