EP02 - 17/02/08
P. Bertin [1],
E. Maheu [2],
R. Javier [3],
S. Perrot [2],
J. Glowin-ski [2],
O. Mejjad [4],
R. Treves [1]
Ver las filiacionesObjectif : Le but de cette étude est d’évaluer l’importance que revêt la douleur chez les patients vus en rhumatologie libérale française.
Description : Il s’agit d’une étude un jour donné dont le protocole a été élaboré par les membres du CEDR (Cercle d’Étude de la Douleur en Rhumatologie). Un questionnaire, adressé à 2 200 rhumatologues français, devait être rempli pour chaque patient vu consécutivement en consultation un jour donné choisi parmi une semaine fixe. Les données recueillies concernaient les données démographiques des rhumatologues, les informations relatives à la prise en charge de la douleur, des données démographiques des patients, les caractéristiques de la douleur au jour de la consultation et dans les semaines qui ont précédé ainsi que les traitements prescrits lors de la consultation.
Deux cent neuf patients (taux de réponse 8,36 %) ont répondu. Ils ont inclus 3 324 patients (16 patients par rhumatologue), seulement 1/3 des rhumatologues avaient une formation spécifique à la prise en charge de la douleur. Deux mille six cent cinquante-deux (79,8 %) des patients au jour de la consultation se plaignaient d’une douleur et ont fait l’objet de l’analyse suivante. La douleur était la cause principale de la consultation chez 86,2 % des patients. La douleur était chronique dans 66,3 % des cas, subaigüe dans 27,5 % et aiguë dans 6,2 % des cas. 83,5 % des patients avaient déjà eu un traitement antalgique mais sans succès une fois sur deux. L’intensité moyenne de la douleur des dernières 24 heures précédent la consultation était évaluée sur une EVA à 60 mm pour la douleur maximale et 20 mm pour la douleur minimale. Le nombre moyen de jours de douleurs pendant la semaine précédent la consultation était de 6,2. Les patients se plaignaient d’accès douloureux aigus au nombre de 4,4 par jour durant en moyenne 40 minutes. Les rhumatologues ont prescrit un, deux ou trois traitements antalgiques, respectivement dans 31, 33 et 24 % des cas. Les molécules les plus fréquemment prescrites étaient le paracétamol seul dans 20 % des cas, le paracétamol et un opioïde faible 32 % des cas, AINS 31 %, incluant les coxibs 12 %, les opioïdes forts étaient rarement prescrits (2,6 %).
Conclusion : Cette étude confirme que la douleur touche l’immense majorité des patients consultant en rhumatologie libérale, qu’elle est dans l’immense majorité des cas, le motif principal de consultation et qu’elle motive très fréquemment une prescription médicamenteuse.
Travail réalisé grâce à une subvention des laboratoires Pfizer.
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 5 - N° 5-HS1
P. 35 - novembre 2004 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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