EP09 - 17/02/08
K. Delanoue-Ben M’Barek,
T. Galas,
M.L. Gilbert,
C. Roche-Tissot,
F. Vallée,
A. Villacèque,
M. Olivier,
K. Samii
Ver las filiacionesObjectif : Analyse de l’adhésion des patients souffrant de douleur post opératoire (DPO) à l’Échelle Visuelle Électronique (EVE) utilisée dans la douleur chronique. L’application de cette dernière n’ayant jamais fait le sujet d’étude en matière de douleur aiguë, cette étude est un préalable à tout travail ultérieur. Ce travail pose le problème de l’autoévaluation : pas de tiers soignant présent.
Description : Étude prospective incluant durant un mois et de manière consécutive tous les patients evant bénéficier d’une chirurgie abdomino-périnéale. Une information standardisée sur le fonctionnement de l’EVE était prodiguée la veille de l’intervention. L’appareil était remis à la sortie de la salle de réveil, pour une durée de 48 heures, l’utilisation se faisant en totale autonomie. Données relevées : nombre de mesures, intensité de la douleur, âge, sexe, score ASA, type d’intervention, type d’antalgiques administrés et douleur mesurée par l’EVA (Échelle Visuelle Analogique).
Résultats : Soixante dix-neuf patients sont inclus. Le nombre moyen de mesures est de 6 sur 48 heures. Deux groupes sont distingués : 1) utilisateurs : plus de 2 mesures = 43 sujets (G1) et 2) non utilisateurs : 0 à 2 mesures = 36 sujets (G2). Vingt-cinq pour cent des patients n’ont effectué aucune mesure. Il existe une différence significative entre les deux groupes (G1 VS G2) : moyenne d’âge 52 vs 62 ans, interventions peu douloureuses 28 vs 9 %, pas de morphine 33 vs 17 % Enfin, l’étude des aires sous la courbe (24 premières heures) met en évidence des scores de douleurs plus élevées avec l’EVE : AUC = 716 (EVE) vs 297 (EVA) ; p ≪ 0,05.
Conclusion : L’utilisation de l’EVE n’est pas nulle tenant compte du fait de l’absence de conséquence thérapeutique. La différence de scores de douleur qui apparaît entre les deux échelles devra être confirmée par d’autres études, mais déjà, il nous faut réfléchir au concept d’auto évaluation en matière de douleur aiguë. La présence du soignant n’interfère-t-elle pas dans la mesure ?
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 5 - N° 5-HS1
P. 37 - novembre 2004 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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