On trouve ici décrites, non seulement les coxopathies proprement dites : coxarthrose, coxites... mais aussi les ostéopathies fémorocapitales et cotyloïdiennes qui s'expriment souvent comme une coxopathie chronique. Un rappel sémiologique résume l'interrogatoire, les gestes d'examen physique et les choix possibles d'imagerie. Outre la description des formes typiques de chaque affection, les principales difficultés diagnostiques sont abordées avec, d'une part les formes atypiques : elles ne manquent pas, même en matière de coxarthrose, d'autre part avec les coxopathies auxquelles on risque de ne pas penser du fait de leur rareté. Le classique « diagnostic étiologique » est aujourd'hui mieux traité sous l'angle des facteurs de risque ; dans cette optique, l'esprit ne s'attache pas a priori à une seule cause, mais est ouvert aux pathologies multifactorielles. Ces facteurs de risque sont souvent importants pour les choix thérapeutiques. Le traitement est abordé pour chaque affection spécifiquement.

Le diagnostic différentiel des coxopathies chroniques comporte les exclusions périarticulaires classiques mais aussi deux conditions souvent méconnues : la pseudocoxopathie d'origine lombaire d'une part, d'origine artérielle d'autre part.

Esquema

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