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Le point sur les maladies à prions - 02/10/13

Doi : 10.1016/j.praneu.2013.07.003 
J.-P. Brandel a, , b, c, d, e , S. Haïk a, b, c, d, e
a AP–HP, cellule nationale de référence des maladies de Creutzfeldt-Jakob, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France 
b Inserm, UMR-S 975, équipe maladie d’Alzheimer–maladies à prions, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France 
c CNRS, UMR 7225, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, bâtiment ICM, 47, boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France 
d UMR 7225, S-975, centre de recherche de l’institut Cerveau-Moelle (CRICM), université Pierre-et-Marie-Curie – Paris-06, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, bâtiment ICM, 47, boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France 
e Service d’anatomie pathologique-neurologie, CNR des ATNC, 47-83, boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France 

Auteur correspondant : AP–HP, cellule nationale de référence des maladies de Creutzfeldt-Jakob, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France.

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Résumé

Les maladies à prions ou encéphalopathies spongiformes transmissibles sont des maladies rares dont il existe plusieurs formes (maladie de Creutzfeldt-Jakob [MCJ] sporadique, encéphalopathies subaiguës spongiformes génétiques, MCJ iatrogène, vMCJ). La forme sporadique est la plus fréquente et reste de cause inconnue. Le diagnostic clinique repose sur l’analyse des signes cliniques et le résultat de trois examens complémentaires : l’électroencéphalogramme, la recherche de la protéine 14-3-3 dans le liquide céphalorachidien (LCR) et l’imagerie par résonance magnétique. Le diagnostic de certitude est neuropathologique et biochimique (Western blot). En fonction du type biochimique et du polymorphisme du codon 129 du gène PRNP codant la protéine prion, on distingue plusieurs formes qui ont des présentations cliniques et des durées d’évolution variables. Les formes génétiques résultent de mutations ou d’insertions différentes dans le gène PRNP. La mutation E200K est la plus fréquente en France. La majorité des formes iatrogènes observées en France, sont secondaires à un traitement par hormone de croissance. Les greffes de dure-mère sont la seconde cause de formes iatrogènes. Un seul cas de contamination par du matériel chirurgical insuffisamment décontaminé a été rapporté. Aucun cas secondaire à des transfusions sanguines n’a été observé en France. Le nombre de cas iatrogènes est, dans notre pays comme dans le reste du monde, en nette diminution actuellement. La France est le second pays, après le Royaume-Uni, le plus touché par la forme variante liée à l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Il est maintenant démontré que les maladies sont identiques dans les deux pays et vraisemblablement secondaires à une contamination par la même souche de prion bovin. En pratique, toute suspicion de maladie à prions est à déclaration obligatoire (DO) auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) à qui il faut aussi déclarer d’éventuels dons de sang ou actes invasifs datant de moins de six mois par rapport au début des signes cliniques. Un réseau de neuropathologie est en place depuis plusieurs années et permet, en facilitant la réalisation des autopsies, une meilleure surveillance et la détection de formes inhabituelles ou émergentes. Enfin dans l’avenir, les principaux défis qui restent à relever concernent l’amélioration de la spécificité des critères diagnostiques, la mise au point d’un test sanguin et le développement d’approches thérapeutiques efficaces.

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Summary

Human prion diseases or transmissible spongiform encephalopathies are rare diseases with different forms (sporadic Creutzfeldt-Jakob disease, genetic transmissible spongiform encephalopathies, iatrogenic Creutzfeldt-Jakob disease, a variant of Creutzfeldt-Jakob disease). The sporadic form is the most frequent but the cause remains unknown. The clinical diagnosis is based on an analysis of clinical symptoms and the results of three complementary tests: electroencephalogram, detection of the 14-3-3 protein in the cerebrospinal fluid and magnetic resonance imaging. Definite diagnosis is neuropathological and biochemical (Western blot). According to the biochemical typing and to the polymorphism of the 129 codon of the PRNP gene encoding the prion protein, several forms are distinguished with various clinical presentations and disease durations. Genetic forms are the result of different mutations or insertions in the PRNP gene. In France, the E200K mutation is the most common. Most iatrogenic cases, in France, are related to treatment with growth hormone. Dura mater grafts are the second cause. Only one case of contamination via an insufficiently decontaminated surgical device has been reported. In France, no case related to blood transfusion has been observed. In France, as worldwide, the number of iatrogenic cases is clearly decreasing. France, after the United Kingdom, is the second most affected country by the variant form linked to bovine spongiform encephalopathy. It has been demonstrated that diseases are the same in both countries and probably caused by contamination with the same strain of bovine prion. Any suspicion of prion disease must be reported to the Regional Health Agency to which it is also mandatory to declare any donations of blood or invasive procedures during the six months following symptom onset. A neuropathology network established several years ago facilitates autopsies, better surveillance and detection of unusual or emerging forms of the disease. In the future, the main challenges still concern the improvement specific diagnostic criteria and the development of a blood test and effective therapeutic approaches.

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Mots clés : Maladies à prions, Épidémiologie, Formes cliniques, Souches

Keywords : Prion diseases, Epidemiology, Clinical forms, Strains


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Vol 4 - N° 3

P. 131-142 - septembre 2013 Regresar al número
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