La connaissance parfaite de la radioanatomie est un prérequis indispensable pour la bonne interprétation d'une imagerie, notamment en coupes, de la pathologie anorectale, cette dernière étant dominée par la pathologie tumorale et les suppurations anopérinéales. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) pelvienne du fait de son excellent contraste tissulaire spontané, de la possibilité d'obtention de coupes natives multiplanaires et de son caractère non irradiant est devenue la technique de référence pour l'imagerie pelvienne. Son utilisation a permis de mettre en évidence certaines caractéristiques anatomiques jusque-là méconnues par les autres modalités d'imagerie. Cet article a pour but de traiter de l'aspect radiologique normal des organes et des principales variantes anatomiques pouvant mimer certains aspects pathologiques.