Complications anaphylactiques et anaphylactoïdes de l'anesthésie générale - 01/01/90
Département d'Anesthésie - Hôpital Central - 29, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny - CO n° 34, 54037 Nancy cedex France
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Service de Médecine Interne, Immunologie clinique et Allergologie - Hôpital de Brabois - 54511 Vanoeuvre cedex France
Resumen |
Toutes les substances utilisées pour réaliser une anesthésie locorégionale ou générale ont, à des degrés divers, un risque potentiel histaminolibérateur et allergisant. Ce risque a été estimé par l'enquête INSERM à 1 choc grave pour 4 600 anesthésies avec 6 % de mortalité [46]. Fisher avait déjà signalé une fréquence de 1 pour 5 000 anesthésies en Australie [30]. Or il semble actuellement que cette fréquence augmente. Ainsi, une enquête rétrospective française, réalisée en 1989 dans les CHU, fait état de 1 accident pour 3 500 anesthésies avec 2,5 % de mortalité [88]. Quoi qu'il en soit, la fréquence des chocs graves est telle que tout anesthésiste y sera obligatoirement confronté dans sa carrière et qu'il doit pouvoir la maîtriser. Cependant, le diagnostic d'accident anaphylactoïde ne doit pas être abusif, et masquer des erreurs de technique ou des insuffisances de connaissances physiopathologiques ou pharmacologiques.
L'évolution des données en allergo-anesthésie est rapide et demande une mise à jour régulière. C'est ainsi que bon nombre de notions acquises il y a 5 ans sont caduques, tant dans les mécanismes, le bilan immunoallergologique, que la prémédication [66]. Il n'y a pas que les médicaments anesthésiques qui peuvent produire des chocs pendant l'anesthésie, et régulièrement de nouvelles substances et matériaux sont incriminés, allongeant la liste des produits responsables.
Esquema
- Physiologie de la douleur : aspects psychophysiologiques et mécanismes périphériques
- D. Le Bars, A. Mouraux, L. Plaghki
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