To date there is no defined pharmacologic treatment protocol available against cutaneous protothecosis, which is difficult to combat using conventional drugs.

Our experiment aimed to comparatively investigate the effect of two essential oils (Mentha piperita and Saturenja hortensis) against cutaneous protothecosis experimentally induced by Prototheca zopfii in mice.

Immunosuppressed BALB/c female mice, were divided into six experimental groups, infected with P. zopfii, and then treated for 21 days against the infection. The effectiveness of the different treatments was assessed clinically and histologically by quantifying the degree of inflammation (immunohistochemical quantification of macrophages, T lymphocytes and neutrophils) and fibrosis.

Skin lesions in experimental protothecosis from non-treated mice were more severe as compared to the four groups of treated animals. Both M. piperita and S. hortensis have proved to be efficient in vivo in the treatment of cutaneous protothecosis by reducing the clinical signs and significantly reducing the degree of inflammation (P<0.05 for the number of macrophages, T lymphocytes and neutrophils) and fibrosis as compared to untreated animals.

Interestingly, our study shows that M. piperita and S. hortensis could represent a potential source of natural antimicrobial products in the treatment of cutaneous protothecosis.

Actuellement, il n’existe pas de protocole défini de traitement contre la protothécose cutanée, qui est difficile à combattre en utilisant des médicaments conventionnels.

Notre travail a étudié comparativement l’effet de deux huiles essentielles (Mentha piperita et Saturenja hortensis) contre la protothécose cutanée induite expérimentalement par Prototheca zopfii chez la souris.

Des souris immunodéprimées BALB/c femelles ont été divisées en six groupes expérimentaux, infectées par la P. zopfii, puis traitées pendant 21jours contre l’infection. L’efficacité des différents traitements a été évaluée cliniquement et histologiquement en quantifiant le degré d’inflammation (quantification immunohistochimique des macrophages, des lymphocytes T et des neutrophiles) et de la fibrose.

Les lésions cutanées dans la protothécose expérimentale de la souris non traitées étaient plus sévères par rapport aux quatre groupes d’animaux traités. Les deux M. piperita et S. hortensis ont prouvé leur efficacité in vivo dans le traitement de la protothécose cutanée en diminuant les signes cliniques et en réduisant considérablement le degré d’inflammation (p<0,05 pour le nombre de macrophages, des lymphocytes T et des neutrophiles) et de la fibrose par rapport aux animaux non traités.

En conclusion, notre étude montre que M. piperita et S. hortensis pourrait représenter une source potentielle de produits naturels antimicrobiens dans le traitement de protothécose cutanée.