Faut-il encore réanimer les arrêts cardiorespiratoires sans témoin ? - 25/03/14
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Résumé |
L’arrêt cardiorespiratoire dont l’étiologie la plus fréquente est l’ischémie aiguë du myocarde, est une cause majeure de décès. La survie globale des victimes d’arrêt cardiorespiratoire est très précaire et étroitement liée à l’efficience de la chaîne de survie. Chez les patients ayant retrouvé une circulation efficace, une cascade de phénomènes physiopathologiques limite le succès de la réanimation et le pronostic neurologique des jours suivants. Des critères simplement mesurables ont été recherchés afin d’identifier les patients dont la réanimation serait vouée à l’échec et pour lesquels une absence ou un arrêt de la réanimation pourrait être préconisés. Parmi ceux-ci, l’absence de témoin, associé à d’autres critères comme l’asystolie initiale, semble être un critère majeur permettant de prédire le non-retour à une circulation spontanée efficace. Toutefois, l’hétérogénéité des populations et des systèmes d’organisation de soins et l’évolution des caractéristiques initiales des patients rendent la généralisation de ces conclusions difficiles. Aussi, l’utilisation de critères validés pour déterminer la poursuite ou non de la réanimation, fait encore débat. Enfin, le développement du don d’organe impose actuellement une réflexion sur la poursuite des efforts de réanimation chez des patients présentant des arrêts cardiaques réfractaires. Ne pas entreprendre ou arrêter la réanimation d’un arrêt cardiaque sans témoin est donc logique mais ce critère isolé est insuffisant et doit être associé à d’autres paramètres péjoratifs sur le plan pronostique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
Cardiac arrest, mostly related to myocardial ischemia, is the leading cause of death. Life expectancy is precarious and depends strongly on the efficacy of survival chain. In the days after recovery of a stable hemodynamic activity, neurological prognosis may be compromised by physiopathological events cascade. There is a need for determination of simple criteria selecting patients prone not to respond to resuscitation leading to give up unnecessary caring. Among them, the lack of witness associated to other criteria such as initial asystole, allows to predict failure to return to a stable hemodynamic status. Determining accurately the prognosis remains a challenge knowing the heterogeneity in patients, the difference in health care organizations, and the uncertainty of patients’ evolution. The use of criteria for deciding to stop resuscitation is therefore questioned. Moreover, organ harvesting could be an additional reason for maintaining adequate organ blood flow in patients with refractory cardiac arrest. Not to resuscitate or not to continue resuscitation of a cardiac arrest occurring without witness is logical but this criterion insufficient and must be associated with other parameters to support the decision.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Arrêt cardiaque, Arrêt des soins, Réanimation cardiopulmonaire
Keywords : Cardiac arrest, Cessation of care, Resuscitation
Esquema
Vol 18 - N° 1
P. 64-68 - février 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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