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Le médecin anesthésiste-réanimateur intermittent (MARI) dans la région Rhône Alpes : combien ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? - 30/08/14

Doi : 10.1016/j.annfar.2014.07.446 
R. Caillierez 1, , G. Romero 2, T. Lieutaud 3
1 Anesthésie, hôpital cardiologique Lyon 
2 Anesthésie, Centre Léon-Bérard, Lyon 
3 Centre hospitalier Boug-en-Bresse, Bourg-en-Bresse, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les centres hospitaliers généraux de la région Rhône-Alpes (CHGRRA), pour 87,5 % d’entre eux, déclaraient en 2012 [1], être en recherche de médecins anesthésistes réanimateurs intermittents (MARI). L’objectif de cette étude était de comprendre le besoin institutionnel, mais aussi les motivations et la pratique des MARI exerçant dans les CHGRRA en interrogeant différentes catégories de professionnels en AR.

Matériel et méthodes

Différents questionnaires étaient adressés par courriel aux responsables de service (RS :110 questions), MARI (114 questions) et internes (DESAR du 3e au 10e semestre) des CHGRRA, en août 2013 (rappel en novembre). Des items démographiques, des items renseignant le besoin en MARI et les quantités et modalités du travail salarié, ainsi que l’évaluation des pratiques professionnelles, des items renseignant sur les motivations à quitter une position préalable, à rester dans une pratique précaire et sur la projection dans l’avenir étaient soumis avec des réponses à choix multiples. Les limites de la position et les conflits entre professionnels étaient interrogés.

Résultats

Les taux de réponses des 3 questionnaires étaient de plus de 60 %. Près de 90 % des centres étudiés avaient fait appel à des MARI durant le mois précédant l’enquête (50 % :durée>15j). Les MARI étaient des hommes (88 %), 64 % avaient moins de 50ans, 65 % étaient d’anciens PH alors que les sex-ratios des RS et des DESAR étaient équilibrés. Un revenu net non négocié (92 % des MARI) par période de travail était proposé par des agences intermédiaire dans 77 % des cas. Ce salaire était la source principale des revenus dans 65 % des cas pour une durée de travail mensuelle inférieure à 15 périodes dans 70 % des cas. Les raisons évoquées pour maintenir cette pratique étaient la maîtrise du temps et de la diversité du travail, la maîtrise des rapports aux temps hors du travail, enfin, l’aspect financier. Les compétences sociales, managériales, techniques et médicales des MARI étaient reconnues par les RS et les DESAR. Des outils informatiques indispensables au travail étaient disponibles dans 96 % des cas, mais avec un temps de formation dédié dans seulement 25 % des cas. De même, les informations sur les stratégies de sécurité comme la mise à disposition du sang étaient négligées dans 32 % des cas, et la check-list du chariot d’intubation difficile, vérifié avant la prise de poste dans seulement 25 % des cas. Plus de la moitié des MARI signalaient un épisode de burnout préalable à la position actuelle, contre 28 % parmi les RS et 20 % parmi les DESAR. Le stress professionnel des MARI diminuait alors que celui des RS augmentait. (Fig. 1).

Discussion

1-Le recours à la pratique de l’intermittence en AR est généralisé dans les CHGRRA. 2-La pratique comme MARI réduit le stress chronique et aigu et améliore la qualité de vie et les revenus de ceux qui s’y adonnent. 3-Les mesures de sécurité professionnelle autour du travail des MARI, ne sont ni formalisées ni anticipées. 4-Les compétences des MARI sont clairement identifiées par les RS ou les DESAR. 5-Les DESAR envisagent le remplacement comme une pratique formatrice et probable dans leur futur avenir. 6-La pression de production par l’institution sur les MARI est perceptible dès la prise de poste.

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Vol 33 - N° S2

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