Topical antifungal treatment of vulvovaginal candidiasis is widely recommended. The most commonly recommended topical antifungals (the imidazoles clotrimazole, miconazole and econazole and the polyene nystatin) have been on the market for more than 30 years. There are only a few recent data available on the susceptibility of different Candida species to these antifungals, especially of non-albicans Candida species which appear to be less responsive to treatment with imidazoles. The study aimed to determine the in vitro susceptibility profile of a large number of recent clinical isolates of Candida spp. to the most commonly recommended topical antifungals.

An antifungal susceptibility test was performed according to the CLSI M27-A3 broth microdilution method, and minimal inhibitory concentrations were determined for econazole, miconazole, clotrimazole and nystatin.

The clinical isolates comprised of: 113 Candida albicans, 54 Candida glabrata, 11 Candida krusei, 11 Candida tropicalis and 11 Candida parapsilosis. The three azoles agents exhibited MIC₉₀ values of 0.06mg/L against C. albicans isolates, while nystatin exhibited a MIC₉₀ of 4mg/L. For non-albicans Candida isolates, MIC₉₀ values ranged from 0.5 to 8mg/L, from 1 to 4mg/L and from 0.12 to 4mg/L, for econazole, miconazole, clotrimazole, respectively. Nystatin MIC₉₀ remained at 4mg/L for all non-albicans Candida species tested.

These results confirmed the susceptibility of C. albicans to the most frequently used topical agents and may support the use of alternative agents to imidazoles, such as nystatin, to treat vulvovaginal candidiasis caused by non-albicans Candida species.

Les antifongiques locaux sont largement préconisés en traitement des candidoses vulvovaginales. Peu d’études évaluent la sensibilité des Candida aux antifongiques les plus couramment utilisés et disponibles sur le marché depuis plus de 30ans (clotrimazole, miconazole, éconazole, nystatine) ; en particulier, celle des Candida non-albicans qui semble plus réduite pour les imidazolés. Cette étude vise à déterminer le profil de sensibilité in vitro d’un large panel d’isolats cliniques récents de Candida sp. aux antifongiques locaux les plus répandus.

La sensibilité des souches de Candida a été testée par la détermination des concentrations minimales inhibitrices de l’éconazole, du miconazole, du clotrimazole et de la nystatine en utilisant la technique de microdilution CLSI, M27-A3.

Le panel de 200 isolats comprend 113 souches de Candida albicans, 54 de Candida glabrata et 11 de Candida krusei, de Candida tropicalis et de Candida parapsilosis. Pour C. albicans, la CMI₉₀ des trois azolés est de 0,06mg/L ; celle de la nystatine est de 4mg/L. Concernant les Candida non-albicans, les CMI₉₀ des azolés varient de 0,5 à 8mg/L pour l’éconazole, de 1 à 4mg/L pour le miconazole et de 0,12 à 4mg/L pour le clotrimazole. La CMI₉₀ de la nystatine reste de 4mg/L pour toutes les souches de Candida non-albicans testées.

Cette étude confirme la sensibilité des C. albicans aux antifongiques locaux les plus couramment utilisés et suggère, qu’en substitution des imidazolés, la nystatine peut être proposée en traitement des candidoses vulvovaginales à Candida non-albicans.