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Anxiété de re-blessure, entre émotion adaptative et émotion pathologique - 17/01/15

Doi : 10.1016/j.kine.2014.11.019 
Olivier Richard  : psychologue et ingénieur, Stéphane Rusinek : professeur de psychologie
 Université de Lille III, 3, rue du Barreau, Villeneuve-d’Ascq, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’anxiété de re-blessure (ARB) fait partie des réactions psychologiques survenant suite à une blessure [1]. Elle peut être un obstacle lors de la rééducation et du retour au sport [2]. L’ARB, étudiée exclusivement chez les sportifs, est considérée comme un facteur négatif qu’il faut prendre en charge. Nous souhaitons adopter un autre point de vue et considérer le caractère adaptatif de nos émotions, comme l’anxiété dont les tendances à l’action sont l’évitement et l’inhibition. Ainsi, l’ARB pourrait être un facteur protecteur face aux situations à risque de re-blessure. Afin d’explorer cette hypothèse, nous étudierons cette variable dans une population de non-sportifs, comparer à une population de sportifs, à travers la prise de risque et la douleur ressentie lors de la blessure.

Méthode

Soixante-dix-sept participants blessés suite à un traumatisme physique (41 sportifs/36 non-sportifs ; âgés de 18 à 40ans), ont été inclus dans l’étude. Les passations ont été effectuées lors de la première semaine de rééducation. Il s’agissait de remplir des questionnaires mesurant l’ARB (en cours de validation), la prise de risque (mesurée par l’EVAR) [3] et la douleur ressentie lors de la blessure (Échelle Visuelle Analogique de 10cm).

Résultats

Des corrélations de Pearson ont été réalisées. Chez les sportifs (Tableau 1), aucune corrélation n’est retrouvée entre l’ARB et la prise de risque (r=–0,9 ; p>0,5) et entre l’ARB et la douleur ressentie au moment de la blessure (r=–0,8 ; p>0,5). Chez les non-sportifs (Tableau 2), nous retrouvons une corrélation négative entre ARB et la prise de risque (r=–0,35 ; p<0,5) et une corrélation positive entre l’ARB et la douleur ressentie au moment de la blessure (r=0,33 ; p<0,5).

Discussion

Il semblerait que l’hypothèse selon laquelle l’ARB pourrait éviter de prendre des risques serait valable pour les non-sportifs, d’autant plus que ceux manifestant de l’ARB sont ceux qui semblent avoir le souvenir le plus douloureux de leur blessure. En revanche, l’ARB n’a aucun lien avec la prise de risque, ni avec la douleur ressentie lors de la blessure chez les sportifs. Ce qui laisse penser que l’ARB ne les empêche pas d’avoir des comportements à risque. Ces résultats sont intéressants dans la mesure où un nouveau point de vue est adopté, incluant une population n’ayant jamais été investiguée jusqu’alors et avec des résultats opposés en fonction du critère de sportivité. Cependant, ils sont à relativiser, car il ne s’agit que de corrélations dont on ne peut tirer aucune relation de cause à effet. Il faudra manipuler la variable ARB dans de futures recherches, et explorer s’il existe chez le sportif des variables expliquant ce manque de prudence.

Conclusion

L’hypothèse adaptative de l’ARB semble prendre sens uniquement chez les non-sportifs. Il faudrait adapter le discours psycho-éducatif à tenir aux patients, en fonction qu’il soit sportif ou non. L’ARB ayant un impact négatif chez le sportif lors de la rééducation/retour au sport [2] et n’ayant a priori pas de rôle protecteur, il faudra lui apprendre à la gérer. Au contraire, chez le non-sportif, l’ARB est associée à moins de prise de risque. Cependant elle pourrait constituer un frein lors de la rééducation, alors que les risques sont gérés par le kinésithérapeute et le médecin. Il peut donc être nécessaire d’amener le patient à la gérer uniquement dans ce contexte.

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Vol 15 - N° 158

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