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L’échographie pulmonaire, un nouvel outil pour le kinésithérapeute - 17/01/15

Doi : 10.1016/j.kine.2014.11.076 
Aymeric Le Neindre a,  : kinésithérapeute, Bélaïd Bouhemad, PhD b : professeur, médecin, réanimateur
a 170, avenue de la Résistance, Le-Plessis-Robinson, France 
b CHU de Dijon, Dijon, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’examen clinique, dont l’auscultation, et l’imagerie médicale telle que la radiographie thoracique sont des outils précieux pour le kinésithérapeute en kinésithérapie respiratoire. Cependant ces examens possèdent de nombreuses limites en terme de précision diagnostic [1]. L’échographie pulmonaire est un outil d’apparition relativement récente en réanimation et médecine d’urgence. Sa faisabilité au lit du patient, son caractère non invasif et l’absence d’irradiation sont autant d’atouts à une utilisation de routine [2]. L’échographie pulmonaire permet d’évaluer 3 grands organes de l’appareil respiratoire intéressant le kinésithérapeute : la plèvre, le parenchyme pulmonaire et le diaphragme.

Méthode

Cet article est un état de l’art sur la pratique de l’échographie pulmonaire et la perspective de son utilisation en kinésithérapie respiratoire. Il comprend une revue non systématique de la littérature sur l’échographie des pathologies pleuropulmonaires et une mise en lien avec leurs traitements par kinésithérapie décrits dans la littérature ou habituellement pratiqués. Les illustrations et descriptions pratiques sont issues de la pratique quotidienne de l’échographie pulmonaire par les auteurs.

Résultats

L’échographie pulmonaire peut se réaliser à l’aide d’un appareil non sophistiqué, équipé d’une sonde microconvexe [3]. L’image du poumon normal (Annexe A) comprend le signe de la chauve-souris, les lignes A et le signe du bord de mer. Sept autres signes de base permettent d’évaluer différentes situations pathologiques : la pleurésie, le pneumothorax, le syndrome alvéolo-interstitiel et les consolidations pulmonaires (Annexe A). L’échographie permet également de visualiser le diaphragme et d’évaluer sa mobilité et sa contractilité [4]. À l’aide de l’échographie pulmonaire, le kinésithérapeute peut évaluer la nature des troubles de la ventilation (pneumopathie, atélectasie, œdème pulmonaire) et donc préciser l’indication à la kinésithérapie et définir les modalités du traitement [5, 6]. La modification des signes échographiques permet d’évaluer l’efficacité ou non de la kinésithérapie. L’échographie permet en effet de suivre l’évolution d’une consolidation pulmonaire (réaération pulmonaire) [7, 8], de préciser la nature d’un épanchement pleural (Annexe A) et d’en mesurer son volume. L’évaluation échographique du diaphragme permet au kinésithérapeute de diagnostiquer et suivre la récupération d’une dysfonction diaphragmatique.

Discussion

L’utilisation de l’échographie pulmonaire en kinésithérapie respiratoire nécessite la compréhension des principes et limites de l’échographie appliquées au thorax ainsi que de solides connaissances en physiopathologie pleuropulmonaire [9]. Elle offre de nombreuses perspectives en pratique clinique, en documentant les déficiences à traiter, et en recherche clinique.

Conclusion

L’échographie pulmonaire permet de préciser l’indication à la kinésithérapie et de proposer une thérapie adaptée. La modification des signes échographiques au cours de la kinésithérapie respiratoire permet le suivi de l’évolution des pathologies pulmonaires et donc l’évaluation de l’efficacité ou non du traitement.

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Vol 15 - N° 158

P. 62-63 - février 2015 Regresar al número
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