Les phénomènes immunoallergiques en Côte d’Ivoire se traduisent principalement par des signes pulmonaires avec une prédominance de l’asthme.

Les pneumallergènes et les trophallergenes sont souvent les plus incriminés. Les principaux pneumallergènes sont les acariens, les moisissures, les poils d’animaux, les arbres et les pollens.

Les arbres et les pollens sont connus pour leur rôle allergisant mais ne sont pas inventoriés dans nos contrées.

L’objectif général de notre étude est d’identifier les arbres et les pollens allergisants qui sont présents en Côte d’Ivoire. Il s’agira de façon spécifique de :

– mener une étude floristique et humaine à la recherche des plantes et pollens allergisants dans plusieurs zones écologiques de la Côte d’Ivoire ;

– rechercher leur implication dans l’asthme en Côte d’Ivoire ;

– mettre en œuvre la caractérisation biologique de ces pollens.

Le genre Ambrosia avec ses 4 principales espèces (artemisofolia, trifida, psilostachya, temurfolia, maritima) connu sous d’autres continents pour leurs propriétés allergisantes, seront utilisées comme modèle de référence pour cette enquête.

Les inventaires floristiques et les études humaines se dérouleront dans des régions de Côte d’Ivoire.

Les pollens recueillis seront extraits et identifiés par chromatographie utilisant l’HPLC et serviront à la réalisation des tests immunoallergologiques in vivo et in vitro.

Les 4 espèces de référence et d’autres espèces seront répertoriées et leur distribution sera connue. La traduction clinique des phénomènes immunoallergiques sera recherchée au sein des populations vivant dans les zones de distribution de ces plantes.

Un panel d’extraits de pollens locaux sera ainsi constitué.

Cette étude contribuera à améliorer la recherche étiologique et le traitement de l’asthme en Côte d’Ivoire.