Affections oculaires et corticoïdes nasaux, gouttes auriculaires, collutoires et collyres utilisés en allergologie : qu’en est-il vraiment ? - 04/04/15
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Resumen |
Introduction |
Les effets indésirables oculaires (EIO) des corticoïdes par voie générale concernent l’apparition de glaucome à angle ouvert, de cataracte, de retard de cicatrisation cornéenne, de choriorétinite séreuse centrale (CSC) et d’une aggravation d’une rétinopathie existante. Nous faisons un point sur la survenue de ces EIO lors de l’utilisation locale de corticoïdes en allergologie hors dermocorticoïdes.
Méthodes |
Sur une période de 30ans, nous avons effectué une recherche dans la base nationale de pharmacovigilance (BNPV) utilisant comme système organe classe « affections oculaires » et 17 principes actifs classés selon leur puissance glucocorticoïde et leur biodisponibilité. Les cas en lien avec les pathologies citées ont été sélectionnés. La littérature, les ouvrages de référence et le résumé des caractéristiques du produit (RCP) ont été consultés.
Résultats |
Avec les corticoïdes en pulvérisation nasale, nous avons retrouvé 6 cas : 1 cataracte, 4 glaucomes, 1 rétinopathie séreuse. Nous avons colligé 12 cas avec les collyres : 1 glaucome, 2 cataractes sous capsulaires, 9 hypertonies oculaires. Aucun cas n’a été collecté avec les instillations auriculaires et collutoires.
Discussion |
Dans la BNPV, il existe peu de notifications bien documentées. Il n’est pas ressorti un corticoïde particulier selon la puissance ou la biodisponibilité très peu étudiée. Les RCP des différents corticoïdes nasaux et collyres et les ouvrages de référence mentionnent le risque de cataracte, de glaucome et parfois des CSC… Les EIO seraient liés à la dose et à la voie d’administration, la durée est plus controversée. Des études effectuées avec des corticoïdes à usage local ne rapportent pas d’augmentation de glaucome ou de cataracte dans les populations traitées versus non traitées. Seuls quelques cas isolés sont rapportés avec les corticoïdes nasaux.
Conclusion |
Selon les données étudiées, pas de signal concernant les corticoïdes nasaux mais le passage systémique des corticoïdes administrés par voie nasale ou oculaire ne peut exclure la survenue d’EIO. La prescription d’un corticoïde impose un examen ophtalmologique. La connaissance des EIO sous corticoïdes locaux nécessite une meilleure déclaration au système de Pharmacovigilance.
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Vol 55 - N° 3
P. 246-247 - avril 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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