Les patients atteints de rhinite allergique consultent parfois plusieurs médecins, tant des généralistes que des spécialistes, avant de venir en consultation spécialisée d’allergologie. Le but de ce travail est d’analyser les connaissances et les comportements des patients vis-à-vis de rhinite allergique.

Il s’agit d’une étude prospective allant du 1^er janvier au 31 juillet 2014 portant sur les patients atteints de la rhinite en consultation d’allergologie. Un questionnaire portant sur les connaissances de leur rhinite et comment ils se traitent.

Nous avons colligé 50 patients atteints de rhinite allergique dont 68 % étaient des femmes. La moyenne d’âge était de 33ans. L’ancienneté de la rhinite était de 8ans en moyenne. Les patients ayant déjà visités deux à trois médecins avant de venir en consultation d’allergologie représentaient 92 %, 36 % des patients connaissaient qu’ils étaient allergiques aux pneumallergènes sans savoir exactement de quel type. L’obstruction nasale et le prurit étaient retrouvés chez tous les patients, 76 % avaient une rhinorrhée et 60 % des patients reconnaissaient d’avoir reçu les corticoïdes locaux. Le traitement était arrêté sans avis médical dans 50 % des cas. La rhinite était intermittente légère dans 26 % et modérée à sévère dans 8 %. Elle était persistante légère dans 4 % et modérée à sévère dans 62 % des cas. Les prick-tests étaient pratiqués. Les acariens étaient retrouvés dans 76 %, les pollens dans 36 % et les moisissures dans 10 %. Outre le traitement médical, l’information et l’éducation du patient étaient instaurés.

Les patients consultent plusieurs médecins avant de venir en consultation d’allergologie. Ils arrêtent volontairement le traitement [1Truong van ut C., Trébuchon F., Birnbaum J., y al. Connaissances et comportements des patient atteints de rhinite allergique lors d’une consultation de premier recours chez le médecin généraliste Rev Fr Allergol 2012 ;  52 : 429-436 [inter-ref]

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La rhinite allergique n’est pas encore bien comprise chez ces patients. Seul le traitement médical ne suffit pas, il faut associer l’éducation du patient afin que ce dernier adhère à la démarche thérapeutique.