Fréquence, intensité et retentissement des signes oculaires dans les rhinites allergiques : étude FIRE - 04/04/15
Resumen |
L’objectif de cette étude était de décrire la fréquence, l’intensité et le retentissement des signes oculaires dans les rhinites allergiques et identifier l’existence d’un profil spécifique aux patients présentant une symptomatologie oculaire majeure.
Méthodes |
Étude observationnelle transversale conduite en pratique quotidienne. L’atteinte oculaire était évaluée par le score TSSS (Total Subjective Syndrome Score) et le score TOSS (Total Ocular Sign Score) et la qualité de vie par le Mini RQLQ. L’identification des profils a été conduite par des analyses en régression logistique et des analyses en cluster.
Résultats |
Au total, 2719 patients âgés de 38,0±14,0ans en moyenne dont 53,1 % de femmes ont été analysés. 22,4 % présentaient une rhinite intermittente légère, 15,0 % une rhinite intermittente modérée à sévère, 13,3 % une rhinite persistante légère et 49,2 % une rhinite persistante modérée à sévère. Leur score PAREO était à 1,9±0,6. Leur TOSS était à 41,5±22,8 sur 100, leur score TSSS était à 6,4±3,3 sur 15 et 25,9 % d’entre eux avait une valeur>8 correspondant à une symptomatologie majeure. Les analyses en cluster identifient parmi l’ensemble des patients l’existence d’un groupe homogène de patients caractérisés par une atteinte oculaire importante (TSSS : 8,5±2,7 vs 4,6±2,7 p<0,0001 ; TOSS : 60,3±16,0 vs 25,8±14,1 p<0,0001), dont la rhinite est plus fréquemment persistante et d’intensité modérée à sévère (61,4 % vs 39,0 % p<0,0001) et dont l’altération de la qualité de vie est plus marquée (3,5±1,0 vs 2,5±1,0 p<0,0001). Les analyses en régression logistique confirment ces données et montrent que des allergènes polliniques mais aussi à type de spores fongiques sont plus fréquemment identifiés. Chez ces patients, les médecins ont associé plus fréquemment aux antihistaminique H1 oraux, des corticostéroïdes intranasaux (76,2 % vs 68,5 % p<0,001) et surtout des cromones (78,7 % vs 57,8 % p<0,0001).
Conclusion |
L’association rhinite et atteinte oculaire pourrait constituer une entité à part entière, fréquente et conduisant à une prise en charge spécifique associant antihistaminique oraux anti-H, corticoïdes intranasaux et cromones.
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Vol 55 - N° 3
P. 275 - avril 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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