Infections candidosiques et transplantation hépatique - 05/06/15
Resumen |
La transplantation hépatique est le traitement de référence de l’insuffisance hépatique terminale et de ses complications. La survie à un an des patients transplantés est supérieure à 85 %. Cependant, il existe une inadéquation croissante entre l’offre et la demande de greffons qui est en augmentation constante. La prévention et la gestion des complications postopératoires doivent donc être attentives afin d’optimiser les résultats de cette greffe. Les complications infectieuses sont fréquentes de l’ordre de 27 % et associées à une importante morbidité allant jusqu’à une mortalité attribuable. Parmi ces complications, les infections fongiques invasives (IFI) ont une incidence allant de 7 à 42 % selon les études. La transplantation hépatique possède l’un des plus haut taux d’infections fongiques invasives parmi les greffes d’organes. Parmi les IFI, les candidoses invasives (candidémie, candidose intra-abdominales…) sont les plus fréquentes et surviennent principalement dans les premiers mois d’une transplantation hépatique. Parmi les espèces fongiques impliquées, Candida spp. est le genre majoritaire. Historiquement, Candida albicans était l’espèce principalement mise en cause mais l’épidémiologie des candidoses invasives change avec récemment l’émergence actuelle des espèces de Candida non-albicans. Des facteurs de risque ont été identifiés (la transplantation hépatique pour hépatite fulminante, la re-transplantation ou le recours à une épuration extrarénale pour insuffisance rénale aiguë). La présence d’au moins un facteur de risque motive l’utilisation d’un traitement préventif chez le receveur, qui a participé à la diminution de l’incidence des candidoses invasives ces dernières années. Cependant, le choix de l’antifongique utilisé dans le cadre de cette prévention est variable selon la toxicité (rénale, hépatique), les interactions médicamenteuses, l’écologie et le coût. De plus, un traitement précoce des infections fongiques est indispensable pour améliorer le pronostic vital de ces patients mais il est dépendant de tests diagnostiques rapides et fiables. Même si le gold standard pour le diagnostic de candidose invasive reste l’hémoculture, de nouvelles méthodes diagnostiques (ß-D-glucanes, PCR…) se développent visant à améliorer la prise en charge globale de ces patients. Cependant, la place de ces nouveaux outils diagnostiques reste à définir dans la population des transplantés hépatiques.
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Vol 25 - N° 2
P. e100 - juin 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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