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Influence de l’espèce de Candida dans un modèle humain de persistance fongique de type granulome - 05/06/15

Doi : 10.1016/j.mycmed.2015.02.029 
Barbara Misme-Aucouturier , Marjorie Albassier, Nidia Alvarez-Rueda, Patrice Le Pape
 Département de Parasitologie et Mycologie Médicale, Université de Nantes, Nantes Atlantique Universités, EA1155-IICiMed, Faculté de Pharmacie, Nantes, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Objet de l’étude

Au cours des candidoses disséminées chroniques (CDC) et des candidoses cutanéo-muqueuses chroniques (CMCD), la réponse physiopathologique se caractérise par une persistance de Candida au sein des granulomes, accompagnée d’une incapacité de l’immunité cellulaire à éradiquer l’infection. Dans ce contexte, la nature précise de l’interaction hôte-pathogène reste mal caractérisée. Aussi, le laboratoire EA 1155 IIciMed a récemment mis au point un modèle humain in vitro de granulome à C. albicans permettant de décrire la cinétique de formation du granulome suite à l’infection de cellules immunitaires du sang périphérique (PBMC) issues de sujets sains. L’étude actuelle a visé à comparer la réponse granulomateuse pour 8 espèces de Candida spp.

Méthode

Notre choix s’est porté sur huit espèces de Candida : C. albicans, C. dubliniensis, C. tropicalis, C. lusitaniae, C. glabrata, C. parapsilosis, C. kefyr et C. krusei (4 isolats cliniques par espèce). Différents paramètres ont été étudiés lors de l’infection de 10 sujets sains immunocompétents : la cinétique de formation, la variation du nombre, de la taille des granulomes, et l’évolution de la charge fongique selon les espèces.

Résultats

Suite à l’infection des PBMC des sujets sains, nous avons observé la formation d’une réponse granulomateuse à partir de j4 puis une augmentation de la moyenne du nombre et de la taille des granulomes entre j4 et j6 post-infection pour le genre Candida. Toutefois, pour le paramètre taille, la moyenne est différente selon les espèces. Ainsi pour C. albicans et C. dublinensis, la taille moyenne à j6 est de 170±18 microns, et pour les autres espèces la taille moyenne est de 63±8 microns. Dans un second temps, les charges fongiques à l’intérieur du granulome ont été calculées et comparées aux données de taille montrant à j6 une forte corrélation positive (r=0,8485). Par ailleurs, alors que la multiplication fongique est contrôlée à j2 pour toutes les espèces, l’évolution des charges fongiques diffère ensuite selon l’espèce. Deux types de profils se distinguent : le premier se caractérise par une augmentation plus ou moins importante de la levure à partir de j2 tandis que le second se traduit par une clairance progressive du pathogène. Une analyse comparative de ces différentes évolutions prenant en compte également les niveaux de charge fongique à j6, a permis de mettre en évidence 4 clusters d’espèces. Trois clusters se rattachant au premier profil avec à j6 une charge fongique moyenne élevée (cluster 1 : C. albicans), modérée (cluster 2 : C. dubliniensis et C. tropicalis) et faible (cluster 3 : C. lusitaniae, C. glabrata et C. parapsilosis). Le dernier cluster (C. krusei et C. kefyr) correspond au second profil d’évolution des charges.

Conclusion

Dans nos conditions, l’ensemble des résultats indique que l’interaction entre Candida et les cellules immunitaires de l’hôte, passe par la formation de granulomes quel que soit l’isolat clinique en cause. Toutefois, des différences ont été mises en évidence dans l’évolution de la réponse granulomateuse en termes de taille et de charge fongique en fonction des espèces. La présence de filaments ou pseudofilaments au sein du granulome semble avoir un rôle important lorsque les espèces de Candida persistent (clusters 1 et 2). Enfin, l’analyse de ces résultats indique une forte variabilité interindividu dans la réponse granulomateuse dont l’origine est en cours d’étude.

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Vol 25 - N° 2

P. e107-e108 - juin 2015 Regresar al número
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