Étude comparative in vivo de la virulence de Candida africana et de C. albicans stricto sensu - 05/06/15
Resumen |
Objet de l’étude |
Les principales espèces responsables de candidose vaginale appartiennent au complexe Candida albicans. C. africana, dont la position taxonomique reste discutée (espèce à part entière ou variant de C. albicans) représente moins de 10 % des souches isolées des patientes. Cette faible représentativité pourrait s’expliquer par une plus faible virulence que nous avons explorée in vivo.
Méthode |
Nous avons comparé la virulence de 3 souches de C. albicans ss et de 3 souches de C. africana isolées lors d’une étude menée au CHU de Dakar, Sénégal. Deux modèles ont été développés. Un modèle de candidose vaginale chez la souris swiss traitée par du bêta-estradiol et un modèle invertébré utilisant les larves de Galleria mellonella. L’évolution de la candidose est évaluée respectivement par rétro-culture de lavages vaginaux ou d’hémolymphe.
Résultats |
Les charges fongiques des prélèvements vaginaux chez les souris infectées par C. africana (0,9±0,5 Log[UFC]/20μL) sont significativement inférieures (p<0,05) à celles infectées par C. albicans (4,7±1,0 Log[UFC]/10μL). Les charges fongiques chez les larves de G. mellonella infectées par C. africana (16±13UFC/5μL) sont significativement inférieures (p<0,05) à celles infectées par C. albicans (548±342UFC/5μL). De plus, les deux modèles montrent une bonne corrélation (r2=0,82).
Conclusion |
En conclusion, les deux modèles expérimentaux, infection chez G. mellonella et candidose vaginale murine, sont corrélés et confirment la moindre virulence de C. africana.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 25 - N° 2
P. e107 - juin 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?