Évaluation de l’exposition aux moisissures des patients atteints de mucoviscidose présentant une aspergillose bronchopulmonaire allergique - 05/06/15
Resumen |
Objet de l’étude |
L’objectif de cette étude était d’évaluer la contamination fongique de logements de patients atteints de mucoviscidose, notamment de mesurer par PCR quantitative la contamination par Aspergillus fumigatus, et de relier ces données au risque de survenue d’ABPA chez ces patients.
Méthodes |
Des prélèvements environnementaux ont été réalisés à l’aide de capteur électrostatique de poussière dans 16 logements de patients atteints de mucoviscidose. Ces capteurs ont analysé par culture, et par qPCR spécifique ciblant A. fumigatus comme décrit précédemment (Scherer et al., 2014). Quatre sur 16 patients présentaient une ABPA selon les critères de Stevens (Stevens et al., 2003), 7/16 présentaient une sensibilisation fongique (présence de précipitines contre les antigènes d’A. fumigatus) et 5/16 patients ne présentaient ni ABPA ni sensibilisation fongique.
Résultats |
A. fumigatus a été détecté en culture dans 5 des 16 logements (4 logements de patients sensibilisés et un logement de patient ABPA). Les autres espèces isolées étaient A. flavus et A. nidulans.
Les quantités d’ADN d’A. fumigatus les plus élevées (3,4 à 6,5fg/μL) ont été mesurées dans les logements des 4 patients présentant une ABPA et de 2 patients avec des antécédents d’ABPA, en rémission au moment de l’étude. Tous les autres patients avaient des concentrations d’ADN d’A. fumigatus dans leur logement inférieures à 2,5fg/μL. Ainsi les concentrations d’ADN d’A. fumigatus étaient significativement plus élevées dans les logements de patients avec ABPA (p<0,001).
Conclusion |
Nos résultats indiquent que la contamination fongique de l’environnement intérieur pourrait être un facteur favorisant l’ABPA et suggèrent l’intérêt de faire des enquêtes environnementales au domicile des patients atteints de mucoviscidose, pour prévenir le risque d’ABPA. Cette étude montre également que la technique de qPCR, qui mesure les spores viables et non viables, permet, mieux que la culture, d’évaluer le risque environnemental dans le cadre des maladies allergiques.
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Vol 25 - N° 2
P. e97 - juin 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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