L’analyse des modifications génotypiques a permis de mieux comprendre les variabilités phénotypiques de nombreuses maladies.

La génétique constitutive a permis une compréhension très fine de pathologies comme l’asthme ou la mucoviscidose, aboutissant à des traitements ciblés. L’étude de la génétique somatique, comme dans le cancer du poumon, a permis la découverte des mutations (EGFR ou ALK) à l’origine de thérapies ciblées. Le génotypage sur ADN tumoral circulant permettra d’améliorer le dépistage de certaines rechutes. La génomique fonctionnelle permet une analyse physiopathologique en profondeur de modèles animaux et conduit à l’identification de biomarqueurs plus sensibles et plus spécifiques. L’utilité de la génétique n’est donc plus à prouver mais elle repose sur une description phénotypique rigoureuse de la population étudiée, qui est absolument déterminante pour permettre de répondre de manière adéquate aux questions posées. De nouveaux concepts ont pu récemment émerger grâce aux développements d’une biologie ≪ quantitative ≫ qui permet de mettre en évidence des comportements moléculaire et cellulaire non standards qui sont très probablement à l’origine de nombreuses situations pathologiques.

The analysis of genotypic changes has led to a better understanding of the phenotypic variability of many diseases.

Identification of the constituent genes has allowed a detailed understanding of diseases such as asthma or cystic fibrosis, leading to targeted treatments. The study of somatic genes, as in lung cancer, has led to the discovery of mutations (EGFR and ALK) and targeted therapies. Genotyping of circulating tumor DNA will improve the detection of some relapses. Functional genomics allows in depth pathophysiological analysis of animal models and has led to the identification of more sensitive and specific biomarkers. The usefulness of genetics no longer remains to be proven but it depends on a rigorous phenotypic description of the study population. This is absolutely crucial to provide an adequate reply to the questions raised. New concepts have emerged recently thanks to the development of a ≪ quantitative ≫ biology that allows identification of non-standard molecular and cellular behavior that is likely to be the origin of many pathological situations.