Quantitatively, conventional methods of diagnosis of tinea capitis or paediatric ringworm, microscopic and culture tests were evaluated with Bayes rule. This analysis would help in quantifying the pervasive errors in each diagnostic method, particularly the microscopic method, as a long-term treatment would be involved to eradicate the infection by the use of a particular antifungal chemotherapy. Secondly, the analysis of clinical data would help in obtaining digitally the fallible standard of the microscopic test method, as the culture test method is taken as gold standard. Test results of 51 paediatric patients were of 4 categories: 21 samples were true positive (both tests positive), and 13 were true negative; the rest samples comprised both 14 false positive (microscopic test positivity with culture test negativity) and 3 false negative (microscopic test negativity with culture test positivity) samples. The prevalence of tinea infection was 47.01% in the population of 51 children. The microscopic test of a sample was efficient by 87.5%, in arriving at a positive result on diagnosis, when its culture test was positive; and, this test was efficient by 76.4%, in arriving at a negative result, when its culture test was negative. But, the post-test probability value of a sample with both microscopic and culture tests would be correct in distinguishing a sample from a sick or a healthy child with a chance of 71.5%. However, since the sensitivity of the analysis is 87.5%, the microscopic test positivity would be easier to detect in the presence of infection. In conclusion, it could be stated that Trychophyton rubrum was the most prevalent species; sensitivity and specificity of treating the infection, by antifungal therapy before ascertaining by the culture method remain as 0.8751 and 0.7642, respectively. A correct/coveted diagnostic method of fungal infection would be could be achieved by modern molecular methods (matrix-assisted laser desorption ionisation-time of flight mass spectrometry or fluorescence in situ hybridization or enzyme-linked immunosorbent assay [ELISA] or restriction fragment length polymorphism or DNA/RNA probes of known fungal taxa) in advanced laboratories.

Les méthodes classiques de diagnostic des teignes de l’enfant par examen direct (ED) microscopique et par culture ont été évaluées quantitativement par les règles de Bayes. Cette analyse devrait aider à quantifier les erreurs liées à chaque technique en particulier l’ED microscopique, car un traitement de longue durée va être envisagé pour éradiquer l’infection avec un antifongique ciblé. En outre, la prise en compte des éléments cliniques devrait aider à améliorer numériquement la technique microscopique qui est un standard faillible, la culture restant la méthode de choix. Les résultats pour 51 enfants sont répartis en 4 catégories : 21 échantillons sont de vrais positifs (les deux tests sont positifs), 13 sont des vrais négatifs, le reste comporte 14 faux positifs (microscopie+ et culture−) et 3 des faux négatifs (microscopie− et culture+). La prévalence des teignes était de 47,01 % parmi les 51 enfants. L’ED microscopique avait une efficience de 87,5 % pour un diagnostic positif quand la culture était positive et de 76,4 % en faveur d’un résultat négatif quand la culture était négative, mais la valeur probable post-test d’un échantillon avec à la fois ED et culture serait corrigée en distinguant un échantillon d’un enfant malade de celui d’un enfant sain avec une efficience de 71,5 %. Cependant, puisque la sensibilité de l’analyse est de 87,5 %, la positivité microscopique serait plus facile à détecter en cas d’infection. En conclusion, on peut dire que Trichophyton rubrum était l’espèce la plus prévalente, que la sensibilité et la spécificité en vue du traitement de l’infection avec des antifongiques, avant confirmation par culture, restent à 0,8751 et 0,7642 respectivement. Une méthode diagnostique corrigée ou modifiée pourrait être obtenue par des techniques modernes de biologie moléculaire (MALDI-TOF, hybridation in situ fluorescente, Elisa, RFLP ou sondes DNA/RNA) dans les laboratoires de pointe.