Trichophyton erinacei is a zoonotic fungus affecting hedgehogs. Although several human infections with this organism have been documented in the literature, it has rarely been isolated as a human pathogen. This paper reports on an erythematous lesion spotted on the hand of a 10-year-old girl. Based on the culture of the patient's skin scrapings, the pathogen was mycologically identified as T. erinacei, which was further confirmed by sequencing the internal transcribed spacers of the fungal nuclear ribosomal DNA using universal primer ITS1-ITS4. This is the first case of T. erinacei in a Tunisian patient. A survey was carried out on the environment of our patient, and the results revealed the presence of hedgehogs with suspect scaly lesions. The same fungus was isolated from the hair and scales of the hedgehog, which was confirmed by PCR sequencing. The frequency of T. erinacei has often been underestimated, which is attributed not only to the gaps of knowledge still existing in the current understanding of the dermatophyte but also to differential diagnosis problems. Molecular study offers a simple and rapid tool to identify the source of infection and, hence, avoid the risk of recurrence.

Trichophyton erinacei est un dermatophyte zoophile, retrouvé de façon naturelle chez le hérisson. Il est rarement impliqué en pathologie humaine. Nous rapportons le premier cas tunisien. Il s’agit d’une jeune fille âgée de 10ans, qui a consulté pour une lésion érythémateuse au niveau de la main droite. L’examen direct et la culture des squames ont montré qu’il s’agissait de T. erinacei. La PCR séquençage des régions ITS de l’ADNr a confirmé l’identification phénotypique en utilisant l’amorce universelle ITS1-ITS4. Une enquête menée dans l’entourage de notre patiente a révélé la présence des hérissons dont un était atteint par des lésions squameuses. Enfin, les prélèvements mycologiques des squames et des poils effectués sur cet animal ont permis d’isoler le même dermatophyte. Une PCR séquençage a confirmé l’origine de contamination par ce champignon. La fréquence de T. erinacei est surement sous-estimée, expliquée non seulement par une méconnaissance de ce dermatophyte pour un problème de diagnostic différentiel mais aussi par la fréquence des hérissons dans notre environnement. L’étude moléculaire est un outil simple et rapide pour l’identification de la source d’infection afin d’éviter le risque de récidive.