Analgésie aux urgences pédiatriques - 29/02/16
Riassunto |
La douleur concerne plus de 50 % des enfants consultant aux urgences. Présente, elle doit être évaluée et traitée sans délai par des moyens médicamenteux adaptés à son intensité et son étiologie. La douleur résiduelle doit faire l'objet d'un ajustement thérapeutique. L'objectif est de permettre à l'enfant de reprendre ses activités. Lorsqu'un geste douloureux à visée diagnostique ou thérapeutique est programmé, une sédation-analgésie préventive peut être nécessaire. Pour ce type de prise en charge, les antalgiques, en monothérapie comme en association, doivent être administrables aisément et sans douleur, avoir une action rapide et prévisible, une demi-vie courte, une bonne efficacité et être dépourvus d'effets secondaires. Une telle gamme de molécules n'existe pas et toute sédation-analgésie comporte un risque notamment d'hypoxémie. Néanmoins, au prix d'un investissement humain et matériel, un service d'urgences doit être capable d'assurer une prise en charge antalgique efficace dans des conditions de sécurité identiques à celles d'une anesthésie. La qualité de ce type d'organisation se mesure par l'identification des enfants pour lesquels une anesthésie générale est d'emblée préférable.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Enfant, Douleur, Urgence, Analgésie, Sédation, Morphine
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