Mycoses du nouveau-né - 15/04/16
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Les infections à Candida sont les plus fréquentes des infections fongiques en période néonatale. Comme les infections bactériennes, elles sont séparées en infections précoces maternofœtales (IMF) et en infections tardives, primitives ou nosocomiales. L'incidence des IMF à Candida est, en France, inférieure à 1 %. Leur diagnostic n'est qu'inconstamment orienté par des lésions cutanées qui peuvent rester localisées ou s'accompagner d'une atteinte systémique. Les infections nosocomiales systémiques à Candida sont également rares, 1 % des septicémies nosocomiales associées à un cathéter veineux central (CVC). Conséquence d'une translocation à point de départ digestif qui colonise le CVC, leur origine peut être transcutanée chez le très grand prématuré. Au plan microbiologique, C. albicans reste prédominant dans les IMF, alors que dans les infections nosocomiales C. parapsilosis est plus fréquent, 60 %. Si l'amphotéricine B ou son dérivé lipidique reste la molécule de référence pour le traitement des candidoses systémiques, en particulier méningées, le fluconazole et les échinocandines - caspofugine et surtout micafungine - plus récents, moins toxiques et d'utilisation plus simple, sont préférentiellement utilisés. Chez le grand prématuré, l'utilisation prophylactique du fluconazole pour réduire le risque d'infections nosocomiales invasives a été proposée, mais est utilisée de façon variable en France selon l'incidence des infections fongiques dans chaque service. La nystatine par voie orale est efficace, et réduit le risque d'effet systémique et d'induction de résistance.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Nouveau-né, Infections, Candida, Antifongiques
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