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Photothérapies et photochimiothérapies par ultraviolets - 14/09/16

[98-930-A-10]  - Doi : 10.1016/S0246-0319(16)69012-X 
J.-C. Beani  : Professeur honoraire de dermato-vénérologie, membre correspondant de l'Académie nationale de médecine
 163, chemin Sainte-Claire, 38340 Voreppe, France 

Article à jour au 26/10/2022

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Riassunto

La photothérapie s'est diversifiée au fil de la mise à disposition de nouvelles sources d'ultraviolets (UV). Elle a réellement pris un premier essor avec la mise à disposition de lampes à vapeur de mercure, à l'origine de la photothérapie UVB à large spectre, utilisées seules ou associées aux goudrons pour traiter le psoriasis. L'étape déterminante a cependant été la publication des résultats spectaculaires dans le psoriasis, de la prise orale de psoralènes suivie de l'exposition à de nouveaux tubes fluorescents émettant une haute énergie d'UVA, méthode qualifiée par l'acronyme PUVA (psoralène ultraviolet A). Deux nouvelles photothérapies ont ensuite pris place au début des années 1990. La mise à disposition de nouveaux tubes UVB à émission spectrale très étroite autour de 311 nm a conduit à la photothérapie UVB dite à spectre étroit (UVBSE) ; celle d'une source UVA à très haute énergie et émettant majoritairement dans les UVA longs dits UVA1 (340-400 nm) à la photothérapie UVA1. Enfin, plus récemment encore, l'utilisation de sources excimères, laser et non laser, a été proposée à l'origine de ce qu'il est convenu d'appeler les photothérapies ciblées. Une multitude de dermatoses bénéficient aujourd'hui de la photothérapie ; les indications sont nées d'essais cliniques purement empiriques, la compréhension des mécanismes d'action thérapeutique n'ayant été paradoxalement qu'appréhendée, et à ce jour de manière partielle, que dans un deuxième temps. Les essais cliniques comparatifs permettent de mieux discerner la place de la photothérapie dans l'arsenal thérapeutique du dermatologue et de préciser plus clairement les indications relatives de chacune de ses modalités. La poussée étendue psoriasis en plaques ou en gouttes reste la première indication. La PUVA est préférée en première intention dans les psoriasis étendus sévères en grandes plaques épaisses et chez les adultes de phototypes IV à VI, tandis que les UVBSE sont à proposer en première intention chez la femme enceinte ou allaitante, chez l'enfant et l'adolescent, dans le psoriasis en gouttes, en cas d'insuffisance rénale et/ou d'insuffisance hépatique. À l'heure de la profusion des biothérapies, elle garde toute sa place par un rapport coût/efficacité extrêmement favorable que peu d'autres traitements peuvent revendiquer. Le mycosis fongoïde au stade précoce est une indication de première intention non contestée, la PUVA est supérieure aux UVBSE. La place de la photothérapie dans la stratégie thérapeutique de la dermatite atopique se situe dans les formes étendues mal contrôlées par les topiques et ce pour « passer un cap » ; les UVA1 ont révélé une efficacité spectaculaire dans les poussées aiguës, tandis que les UVB (associés ou non aux UVA) sont préférés dans les formes plus chroniques. Le vitiligo est une indication largement reconnue, et les UVBSE y sont les plus efficaces. Le lichen plan, les photodermatoses, les états cutanés scléreux, la pelade, les dermatoses chroniques palmoplantaires, les prurits, la réaction du greffon contre l'hôte (GVH) sont aussi des affections où la photothérapie est largement utilisée. La place de la photothérapie ciblée reste à être mieux définie. Le principal écueil est le risque cancérigène cutané qui doit être précisément évalué chez chaque patient avant de décider d'une nouvelle séquence de traitement. La pratique de la photothérapie nécessite une bonne connaissance des contre-indications, des mesures individuelles de protection pour le patient et surtout des protocoles les plus efficaces dans une indication donnée.

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Mots-clés : Photothérapie, Ultraviolets, PUVA, UVB spectre étroit, UVA1


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