L'exploration de l'appareil urinaire de l'enfant repose avant tout sur l'examen échographique. L'étude de la région pelvienne doit être systématiquement associée à celle des reins. La taille et l'aspect échographique du rein varient en fonction de l'âge de l'enfant et présentent un intérêt diagnostique majeur dans l'étude des néphropathies. L'anatomie des voies urinaires et la fonction rénale sont analysées grâce à l'uro-imagerie par résonance magnétique (uro-IRM) fonctionnelle. La cystographie garde des indications précises dans l'exploration de l'infection urinaire de l'enfant, en particulier chez le nourrisson. Le scanner n'est indiqué qu'exceptionnellement dans la recherche de lithiase lorsque l'échographie est difficile (spina). L'exploration postnatale des dilatations de l'appareil urinaire de diagnostic anténatal repose avant tout sur l'échographie. La poursuite des explorations dépend du type et de l'importance de la dilatation et de son évolution dans le temps. L'uro-IRM fonctionnelle peut remplacer la scintigraphie. Le bilan de l'infection urinaire de l'enfant ne fait pas l'objet d'un consensus, néanmoins, la cystographie n'est plus systématique. Son indication est justifiée lorsque l'échographie et/ou la scintigraphie au DMSA (acide dimercaptosuccinique) est anormale et surtout en cas d'infection urinaire récidivante, atypique (scepticémie, abcès, évolution défavorable sous traitement) ou avant l'âge de 6 mois. Le diagnostic de pyélonéphrite peut être fait en diffusion en IRM dans certaines indications (doute diagnostique, évolution défavorable).