Fibrillation auriculaire - 18/12/17
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Riassunto |
La fibrillation auriculaire est l'arythmie la plus fréquente touchant 2 à 4 % de la population adulte et 9 à 15 % des sujets âgés. Elle correspond à une désorganisation de l'activité auriculaire entraînant surtout un risque thromboembolique qui s'aggrave avec l'âge et une conduction parfois rapide aux ventricules entraînant un risque d'insuffisance cardiaque d'autant plus important qu'il y a une cardiopathie sous-jacente. Ces deux risques étant traités médicalement, l'un par les antivitamines K ou plutôt par un anticoagulant par voie orale direct en l'absence de cardiopathie valvulaire, l'autre par les traitements bradycardisants, le pronostic spontané de l'arythmie permanente ou paroxystique semble néanmoins bon. En revanche, la gêne fonctionnelle est parfois importante conduisant après correction de la cause à différents traitements médicamenteux et non médicamenteux. De nombreux traitements non médicamenteux dominés par l'ablation par radiofréquence de la fibrillation atriale se sont développés et permettent d'espérer la guérison de ce trouble du rythme chez certains patients. Toutefois, les risques de certains de ces traitements ne sont pas nuls et l'attitude consistant à respecter l'arythmie ou essayer de maintenir un rythme sinusal se discute cas par cas ; elle tient compte de nombreux facteurs comme l'âge, l'étiologie, la gêne fonctionnelle, le nombre de rechutes, le rapport bénéfices/risques des possibilités de traitement applicables au patient et de son choix.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Fibrillation auriculaire, Risque thromboembolique, Traitement antiarythmique, Ablation
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