Typologie et traitement des anomalies vasculaires prises en charge dans le service de médecine vasculaire du CHU de Toulouse - 19/03/18
Riassunto |
Introduction |
Les anomalies vasculaires (AV), bien que considérées comme rares, forment un ensemble de pathologies complexes auquel le médecin vasculaire est confronté.
Objectif |
Décrire la typologie et le traitement des AV prises en charge dans le service de médecine vasculaire du Pr Alessandra Bura-Rivière, au CHU de Toulouse afin de mieux connaître les pratiques et améliorer notre prise en charge.
Matériel et méthode |
Étude descriptive, rétrospective au sein du service de médecine vasculaire, CHU de Toulouse. Était inclus dans l’étude tout patient atteint d’une AV, adressé en consultation pour une exploration échographique vasculaire, réalisée entre le 01/01/2016 au 31/12/2016. Les AV étaient diagnostiquées à l’échographie et classifiées selon la classification de l’ISSVA 2014.
Résultats |
Cent vingt-sept patients ont été inclus. L’âge moyen était de 13,9 ans, dont 60,7 % de femmes. Au total, 69,3 % (88) étaient des malformations vasculaires, 29,2 % (39) étaient des tumeurs vasculaires. L’hémangiome infantile était la forme la plus fréquente de tumeur vasculaire (n=34). La malformation veineuse (MV) était la malformation vasculaire la plus fréquente (n=42), soit 59 %. Seulement 7 % des patients avaient une malformation artério-veineuse (n=5). Les principaux motifs de consultation étaient une gêne esthétique (55,9 %), une douleur (40,9 %). Les patients présentaient une gêne fonctionnelle dans 26,8 % des cas, plus rarement un retentissement psychologique (3,1 %). Au total, 13,6 % des patients avaient bénéficié d’une chirurgie antérieure. Un traitement par sclérothérapie a été réalisé chez 11,4 % des MV, et la compression veineuse prescrite chez 37,5 % des patients. Dans plus de la moitié des cas, une simple surveillance clinique était proposée (52,3 %). Au total, 33,3 % des patients porteurs de MV ont présenté des épisodes de thromboses. La présence des phlébolithes était fréquente (42,8 %). Au total, 23,8 % ont bénéficié d’un traitement anticoagulant. La durée et le dosage du traitement étaient très hétérogènes. Au total, 26,1 % présentaient une élévation isolée des D-Dimères et 11,9 % une CIVD biologique.
Conclusion |
Notre étude confirme que les MV sont les plus fréquentes des malformations vasculaires et ne sont pas si rares. Leur traitement et la prise en charge de leurs complications (douleur, troubles de coagulation…) ne sont pas consensuels. Une prise en charge multidisciplinaire s’impose et de futures études sont nécessaires pour préciser les modalités de prise en charge des complications thrombotiques des MV.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Malformations vasculaires, Hémangiomes
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Vol 43 - N° 2
P. 127 - Marzo 2018 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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