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Position du médecin généraliste vis-à-vis du traitement médicamenteux optimal chez les patients atteints d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs symptomatique - 19/03/18

Doi : 10.1016/j.jdmv.2017.12.129 
S. Lakhdar 1, S. Peyrot 2, P. Lermusiaux 3, 4, A. Long 1, 4,
1 Médecine vasculaire, hôpital Edouard-Herriot, Lyon, France 
2 Médecine générale, Chamagnieu, France 
3 Chirurgie vasculaire, hôpital Edouard-Herriot, Lyon, France 
4 Claude-Bernard université de Lyon, Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Riassunto

Objectif

Étudier en médecine générale les modalités et les freins à la prescription du traitement médical optimal recommandé chez les patients ayant une artériopathie des membres inférieurs symptomatique devant le constat qu’un pourcentage élevé ne le prend pas.

Méthode

Questionnaire réparti en 4 sous-parties (antiplaquettaires, statines, IEC/ARA2, profil du praticien), envoyé par mail à des médecins généralistes (MG), maîtres de stage universitaires (MSU) ou non, avec un taux de réponse de 27 % (119 MG).

Résultats

Concernant les antiplaquettaires, 65 % des MG en prescrivent très souvent ou souvent, majoritairement de l’aspirine (92 %). Les complications recensées les plus fréquentes sont l’épistaxis (70 % des MG), l’hémorragie digestive (44 % des MG), l’ulcère gastroduodénal (39 % des MG), une hémorragie intracrânienne (10 % des MG). Les freins à la prescription sont l’ulcère gastroduodénal (62 %), le risque de chute (53 %), un traitement anticoagulant en cours (43 %). Concernant les statines, 86 % des MG prescrivent très souvent ou souvent, majoritairement de la pravastatine (46 %). Avant l’introduction, 94 % des MG prescrivent un bilan lipidique, 54 % un bilan hépatique, 17 % un dosage des CPK. En cas de myalgies, 59 % dosent les CPK, 33 % changent de statine, 22 % arrêtent le traitement, 15 % diminuent la dose. Les causes d’arrêt sont les myalgies (93 %), le refus du patient (75 %), l’élévation des transaminases (23 %). Concernant les IEC/ARA2, 81 % des MG en prescrivent très souvent ou souvent, majoritairement le ramipril (64 %). Les freins sont le risque de toux (69 %), d’hyperkaliémie (51 %), d’hypotension artérielle (41 %), d’insuffisance rénale aiguë (31 %). En cas de normotension, 38 % l’augmentent jusqu’à la posologie recommandée. Après introduction, 95 % des MG prescrivent un bilan biologique, 74 % une surveillance tensionnelle et 2,5 % rien. Les MG ayant répondu sont des femmes pour 55 %. La majorité (43 %) a entre 50 et 60 ans. Les modes d’exercice se partagent entre milieu semi-rural (41 %) et urbain (42 %). Et 84 % sont des MSU.

Conclusion

Les MG sont à l’aise avec les antiplaquettaires, mais redoutent le risque hémorragique. Le battage médiatique autour des statines crée un frein plus de la part des patients que des MG. Les IEC et ARA2 ont des effets secondaires potentiellement dangereux, surtout chez les patients âgés. Il peut être délicat pour les MG d’appliquer les recommandations, tout en prenant en considération les effets secondaires rapportés par les patients.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Mots clés : Artériopathie oblitérante des membres inférieurs, Antiplaquettaire, Statine, IEC, ARA2


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Vol 43 - N° 2

P. 132-133 - Marzo 2018 Ritorno al numero
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